L'Algérie a accusé le Maroc d'être derrière le meurtre de 3 Algériens sur le sol Mauritanien. Nouakchott a démenti que cet acte ce soit passé sur son territoire. Nouveau coup dur pour Alger, qui voit ses mensonges lui retourner à la face. Jusqu'où ira la folie de l'Algérie? Le régime militaire algérien continue de chercher l'affrontement avec le Maroc. Après avoir atteint le sommet de l'escalade en annonçant la rupture des relations diplomatiques avec Rabat, tout en refusant une médiation saoudienne, l'Algérie ne semble toujours pas prête à vouloir couper le contact. Et pour cela, tous les moyens sont bons, jusqu'à aller accuser le Maroc d'être l'auteur de meurtre de 3 civils algériens. « Trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu'ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d'échanges commerciaux entre les peuples de la région », indique curieusement un communiqué signé de la présidence de la république algérienne. L'Algérie comme pour les incendies en Kabylie, a réussi, dans un temps record, à identifier les auteurs du crime, un jour seulement. « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d'élucider les circonstances qui l'ont entouré », et bien en entendu « plusieurs facteurs désignent les forces d'occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d'agressivité brutale qui est caractéristique d'une politique connue d'expansion territoriale et de terreur », ajoute le document. N'ayant plus la possibilité d'entrer au Maroc puisque l'Algérie a rompu ses relations avec le Maroc, les autorités algériennes ont donc choisi de situer les faits en Mauritanie, et bien sûr, il fallait lier cette affaire au Sahara en tentant de faire porter le chapeau au Maroc de sa propre politique déstabilisatrice, expansionniste, menaçant la sécurité de la région. « Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d'Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l'Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle », a encore ajouté la présidence algérienne en jouant sur le registre du mélodrame, sans oublier les menaces. « Leur assassinat ne restera pas impuni », prévient-on, comme pour annoncer et justifier un prochain acte réellement terroriste. La Mauritanie répond fermement Sauf que l'Algérie a encore une fois essuyé une déconvenue, puisque le portail de l'armée nationale mauritanienne a démenti officiellement que ces prétendus meurtres se soient passés sur son territoire. « Depuis hier, plusieurs sites et plateformes médiatiques ont fait circuler la nouvelle que des camions algériens ont été attaqués dans le nord du pays. Afin d'éclairer l'opinion publique et de corriger les informations diffusées, la Direction de la communication et des relations publiques, commandée par l'Etat-major général des armées, nie la survenance de toute attaque à l'intérieur du territoire national », indique le communiqué de l'armée mauritanienne. L'Etat-major général des armées « appelle également chacun à être précis dans ses informations et à faire preuve de prudence face aux sources d'information suspectes », a-t-il ajouté dans une mise en garde à l'Algérie qui a tenté d'inclure la Mauritanie dans son propre combat anti-marocain. La veille, plusieurs médias mauritaniens et algériens ont relayé la nouvelle, en se basant sur des déclarations de sources connues pour leurs mensonges, à savoir le polisario, le mouvement créé par l'Algérie pour déstabiliser le Maroc. Par ailleurs, des photos et de vidéos de camions calcinés ont été envoyées par le polisario en tant que supposée preuve, ce qui pose la question de savoir que faisaient les séparatistes du polisario en Mauritanie? Quelles motivations derrière ce nouveau mensonge? Comparativement à la bassesse du régime algérien, lorsque les 2 routiers marocains ont été tués au Mali en septembre, quelques jours après la rupture des relations diplomatiques et les attaques verbales de l'Algérie, le Maroc, n'a pas accusé l'Algérie et s'est contenté d'appeler les autorités maliennes à faire toute la lumière sur cette affaire. Il est à se demander si cette nouvelle accusation algérienne saugrenue ne cacherait pas une tentative de diversion avant que les résultats de l'enquête n'établissent sa responsabilité dans le meurtre des Marocains. Il est à se demander aussi si ces nouvelles accusations de l'Algérie, ne seraient pas la réponse du régime algérien à la dernière résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a balayé d'un revers de la main, toutes les manœuvres algériennes visant à saper le processus onusien dans le dossier du Sahara. L'année dernière à la même période et face à un autre revers de sa politique déstabilisatrice, l'Algérie avait offert un grand spectacle médiatique après avoir envoyé les milices armées du polisario s'introduire de l'autre côté du mur de défense marocain au Sahara pour bloquer plus de 1500 routiers marocains pendant plus de 20 jours. L'affaire a été notée au détail près par les observateurs de la mission onusienne Minurso qui a révélé que l'Algérie et le polisario l'empêchait de faire son travail dans son dernier rapport. L'Algérie, capable de tuer ses propres citoyens simplement à cause de l'égo surdimensionné de ses généraux et pour avoir un accès sur l'Atlantique, n'est pas une nouveauté. Le régime algérien est même allé à laisser des citoyens mourir sous les flammes cet été, en Kabylie, plutôt que d'accepter l'aide apportée par le Maroc qui avait mis à sa disposition deux Canadairs. Pire encore, le régime algérien a même accusé le Maroc d'être derrière ces feux de forêts, en sous-entendant des liens entre Rabat et des mouvements algériens indépendantistes installés à l'étrangers, qu'elle a classé récemment comme « organisations terroristes » pour légitimer une guerre juridique et médiatique contre les Kabyles et les journalistes. L'accusation du Maroc avait provoqué les railleries de la presse étrangère. Quelques jours plus tard, Alger annonçait la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc pour faire un grand coup médiatique et tenter d'envoyer un signal fort, celui qui suggérerait que l'Algérie est de retour sur la scène politique et qu'elle doit être prise au sérieux, même si c'est l'effet inverse qui s'est produit puisque la communauté internationale a pu constater le danger de cet Etat militaire, obsédé jusqu'à la folie par le Maroc. Le régime algérien a également fabriqué vidéo hilarante de ses services de renseignements, montrant des prétendus membres du MAK, le mouvement indépendantiste Kabyle, bien heureux d'avouer les détails leur mission, et qui affirment que le Maroc est en lien avec eux. La vidéo a été accueillie par des moqueries des internautes qui y ont pu déceler les erreurs de débutants dans le tournage, des hommes faussement menottés, et ont révélé la réelle identité des prétendus accusés qui sont en réalité des employés du ministère algérien des Affaires Etrangères.