Rétropédalage ou mauvaises interprétations de la déclaration de la vice-présidente et ministre colombienne des Relations extérieures, Marta Lucia Ramirez lors de sa récente visite au Maroc? La diplomatie colombienne a tenu à apporter des éclairages. Alors que Ramirez a clairement déclaré, lors d'une rencontre avec Nasser Bourita que des « instructions données au nouvel ambassadeur de la Colombie à Rabat, pour étendre la juridiction consulaire de l'Ambassade de Colombie au Royaume du Maroc sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara », le ministère des AE de Bogota que « la Colombie, comme l'a déclaré la vice-présidente et ministre des Relations extérieures dans le communiqué conjoint avec le Maroc, maintient sa position historique de soutien aux différentes résolutions du Conseil de sécurité ». Cette position, souligne encore Bogota, « reconnaît les efforts du Maroc dans la recherche d'une solution politique, pragmatique, réaliste et durable à ce différend, sous les auspices exclusifs de l'ONU ». « L'assistance consulaire est traduite dans les actes administratifs effectués par les ressortissants à l'étranger et la mention du Sahara est incluse aux fins de cette assistance consulaire », est-il encore précisé. Pour conclure que la Colombie et le Maroc » sont des partenaires stratégiques et ensemble nous travaillerons pour réaliser de plus grandes opportunités de développement économique et de création d'emplois au profit de nos concitoyens, ainsi que pour le renforcement des relations entre l'Amérique latine et l'Afrique, comme nous en avons discuté avec le gouvernement et les hommes d'affaires au cours de cette visite ».