Les putschistes militaires en Guinée ont annoncé le début d'un dialogue et de concertations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement. Pourtant, le coup d'Etat militaire contre le président Alpha Condé pose toujours problème pour la communauté internationale. La junte militaire en Guinée poursuit son programme après la prise du pouvoir par la force le 5 septembre en capturant l'ancien président Alpha Condé. Les militaires ne comptent pas faire marche arrière malgré les répercussions qui devraient s'abattre sur le pays. Les militaires emmenées par le Mamady Doumbouya, comptent commencer une série de rencontres avec les forces politiques, la société civile, mais aussi les dirigeants des compagnies minières, importantes pour l'économie et la stabilité du pays. Les discussions devraient débuter à partir de mardi pour aider à la préparation et la formation d'un prochain gouvernement. Les militaires n'ont pas tenu compte des appels lancés par la communauté internationales. Face à cet entêtement, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ainsi que l'Union Africaine, deux organisation continentales ont suspendu la Guinée. Outre les suspensions, depuis le coup d'Etat, le prix de l'aluminium a augmenté de façon exponentielle, atteignant son plus haut niveau jamais vu malgré les assurances du colonel Mamady Doumbouya. Ce dernier avait tenu a rassurer les compagnies étrangères qui travaillent dans le secteurs des minerais. La Guinée est l'un des principaux producteurs mondiaux de bauxite, mais a aussi des gisements d'or, de diamant et de fer, tout en étant l'un des pays les plus pauvres. Les militaires ont assuré vouloir instaurer un dialogue et une concertation pour entamer la transition politique. Après les rencontres avec chefs de partis politiques, seront invités à la table des négociations, les leader religieux, les organisations de la société civile, les capitales accréditées en Guinées, les organisations patronales, et les banques et syndicats.