Les vaines tentatives du voisin Algérien visant à porter atteinte au Maroc, à ses symboles et ses institutions, ne cessent de sombrer dans la bassesse. C'est le constat fait par plusieurs composantes de la société marocaine, mais aussi à l'échelle internationale. Le président du Centre marocain des études stratégiques (CMES), Mohamed Benhamou a profondément déploré, dans une déclaration à Hespress Fr, le niveau bas et immoral dont ont fait montre les médias officiels algériens, qui se livrent à une campagne d'hostilité systématique contre le Maroc, jusqu'à oser porter atteinte à ses institutions, à leur tête l'Institution monarchique. «Le régime algérien a perdu la conscience et la boussole suite aux échecs en cascade qu'il a essuyés dans la question du Sahara marocain, Les généraux, qui s'adonnent à des comportements enfantins, baignent dans le marécage de la corruption, en étouffant les Algériens et en hypothéquant leur avenir, tout en distillant le poison de la haine contre le Maroc », a-t-il dit. Ainsi, Mohamed Benhamou a dénoncé et même condamné fermement ce comportement insensé d'un média rétrograde à la solde d'un pouvoir étourdi. « Je crie haut et fort que nous, Marocains, nous ne tolèrerons aucune atteinte à l'Institution monarchique et à la Patrie. Vive le Roi et vive la patrie ». Dans le même ordre d'idées, après la diffusion du programme de la chaine algérienne Al-Shorouk, comportant un contenu offensant pour les symboles du Royaume du Maroc, à leur tête le Roi Mohammed VI, l'Association nationale des médias et des éditeurs (ANME), a fait part de ses regrets face au niveau bas et immoral de ce média, financé par les contribuables algériens, appelant ainsi à continuer à défendre les institutions nationales. L'Association a dénoncé dans un communiqué à l'opinion publique « le manque de respect à l'égard de la personne du Roi, qui jouit d'une grande considération aux plans national et international », mettant en garde « la chaîne concernée et avec elle le reste des médias officiels en Algérie, que ces attaques immorales et vulgaires contre les institutions marocaines, en premier lieu l'institution royale, constituent un acte condamnable et en contradiction totale avec l'éthique du journalisme ». Mais pas que ! L'ANME met également en garde contre «les conséquences de la persistance de cette démarche provocatrice qui touche le père de la nation, garant de sa stabilité et de son unité, car toute atteinte à la personne du roi, l'est aussi à tous les Marocains à l'intérieur comme à l'extérieur du pays». Autre réaction en ce sens, celle du Rassemblement national des indépendants (RNI). Le parti de la colombe a souligné dans un communiqué que les dirigeants algériens sont en droit de s'exprimer sur des sujets qui concernent leur pays, mais de là à pousser la rancœur jusqu'à ses plus bas niveaux, en s'attaquant à la personne du Roi, par le biais d'une presse aux ordres, est un acte inacceptable que le RNI ne saurait tolérer. Ces démarches d'un temps révolu, consistant à instrumentaliser les médias et à se créer des ennemis fictifs, ne sont qu'une tentative, vaine de surcroît, de masquer une véritable crise interne, sociale et économique, dans laquelle le pays s'enlise chaque jour davantage, relève encore le RNI. Ainsi, le parti de la colombe a réitéré sa mobilisation, aux côtés de l'ensemble du peuple marocain, pour prouver au régime algérien et sa machine à propagande, que le Marocains rejettent ces procédés vils, mais en connaissent aussi les dessous, notant ainsi que l'histoire retiendra, que le régime algérien est le principal obstacle à l'édification d'un Maghreb fort et uni, tel que voulu par les peuples de la région.