L'Algérie a enregistré en 2020, 126 décès consécutifs à une intoxication au monoxyde de carbone, alors que 2.000 autres ont pu être sauvées d'une mort certaine. Un communiqué de la Protection civile locale fait savoir que le mois de décembre a connu une recrudescence des cas de décès par ce poison toxique, au moment où « les baisses de températures et les conditions climatiques incitent les citoyens à l'utilisation massive des différents dispositifs de chauffage augmentant ainsi les risques d'asphyxie au monoxyde de carbone Co ». Ces « tragédies sont souvent dus à des erreurs de prévention en matière de sécurité, d'absence de ventilation, de mauvais montage, de défaut d'entretien, d'utilisation de certains appareils qui ne sont pas destinés au chauffage et à la vétusté des appareils », précise la protection civile. Et d'ajouter que de nouvelles victimes attribuées à des intoxications au monoxyde de carbone ont été recensées en dépit des campagnes de sensibilisation et d'information et des rappels des mesures de prévention. Entre 2018 et 20202, rappelle-t-on, une tendance haussière des décès liés à l'inhalation du monoxyde de carbone a été enregistrée en Algérie, ces décès passant entre les deux années, de 100 à 126 cas.