Les autorités marocaines ont dénoncé « fermement » la tentative désespérée de Human Rights Watch (HRW) visant à porter atteinte aux succès réalisés par le Maroc, pour défendre son intégrité territoriale. Les autorités marocaines ont également mis en avant l'exploitation « flagrante » par l'ONG du dossier des droits de l'Homme pour faire véhiculer ses positions politiques vis-à-vis du Sahara marocain et attribuer des accusations mensongères aux autorités publiques. Dans un communiqué, la Délégation interministérielle « aux droits de l'Homme affirme avoir pris connaissance de la publication d'un communiqué de HRW, le 18 décembre 2020, qui revendique et promeut un discours politique hostile à l'intégrité territoriale du Maroc et aux récents développements positifs qu'a connus cette question ». « Ce communiqué, renferme, comme à l'accoutumée, des allégations dénuées de tout fondement et ne se basant sur aucune réalité, dans le dessein de conférer un caractère des droits de l'Homme à son discours au détriment des règles universellement reconnues, relatives à l'impartialité et à l'objectivité régissant les actions des organisations non gouvernementales œuvrant dans le domaine des droits de l'Homme », ajoute la même source. Les autorités marocaines réfutent catégoriquement l'adoption par HRW de la thèse des ennemis du Maroc en ce qui concerne l'intervention pacifique et légitime pour rouvrir la route reliant entre le Maroc et la Mauritanie, dans la zone d'El Guerguarat. Selon le communiqué, cette intervention a eu lieu après « l'épuisement de tous les voies, y compris les appels récurrents du Secrétaire général de l'ONU et les résolutions du Conseil de sécurité soulignant la nécessité de ne pas porter atteinte à la liberté de circulation des personnes et des biens dans cette zone ». La Délégation précise en outre que la méthodologie biaisée adoptée par HRW, que les autorités marocaines n'ont cessé de réfuter, a présenté des faits qui ne reflètent pas la réalité, dans la mesure où « cette organisation aurait mieux fait de dénoncer l'exploitation des enfants à des fins politiques par les milieux séparatistes au lieu d'accuser les autorités marocaines qui sont intervenues en application de la loi pour protéger ces derniers de cette exploitation ». L'appel de HRW à confier à la MINURSO la prérogative de superviser la situation des droits de l'Homme dans les provinces du Sud du Royaume, sous prétexte que le reste des missions de paix dans le monde en font de même, n'a d'autre but que de diffuser des contre-vérités. « La supervision des droits de l'Homme est confiée uniquement à sept missions de paix sur 14, et ce dans des pays ou des zones de conflits marqués par des crimes qui relèvent du Droit international humanitaire et non pas du Droit international des droits de l'Homme », a poursuivi la Délégation dans son communiqué.