Ci-après les principaux titres développés par la presse nationale de ce samedi 14 novembre 2020 L'Economiste : Bientôt des salles de marchés dans les universités. Le projet est en préparation depuis au moins un an et permettra de démystifier les opérations boursières: une convention entre le département de l'Enseignement supérieur et la Bourse de Casablanca, afin de promouvoir la formation dans le domaine de la bourse et de la finance. L'accord, retardé par la crise de la Covid, sera signé ce vendredi à Rabat, entre le ministre de l'Education nationale, Saaid Amzazi, et le président du conseil d'administration de la Bourse, Kamal Mokdad. Des accords spécifiques seront ensuite signés avec les universités. Ils marqueront le démarrage effectif de la collaboration. « Cet accord constitue le cadre approprié pour promouvoir auprès des étudiants la culture boursière et l'éducation financière », relève Anas Bennani, directeur de la Coopération et du Partenariat au département de l'Enseignement supérieur. Un 6ème véhicule pour l'usine Renault Tanger. Le groupe Renault se dit pleinement confiant dans son dispositif industriel au Maroc. Il vient de confier à l'usine de Tanger la production de la nouvelle gamme de sa fourgonnette mythique Express qui comprend deux modèles. Cela confirme que le site « joue pleinement son rôle de plateforme industrielle performante » du constructeur français. Si aucune date du lancement de la production n'a été annoncée pour le moment, Renault assure que ces deux nouveaux modèles devront être présentés à partir du printemps 2021. Ce qui laisse à peine quelques mois à l'usine de Tanger pour relever le challenge. Le Matin : Le digital, véritable catalyseur de la relance de l'immobilier. Le digital est devenu aujourd'hui plus que jamais un outil incontournable pour la relance du secteur immobilier. C'est en substance le constat dressé par les professionnels du secteur lors d'un webinaire organisé par Avito, site d'annonce gratuites au Maroc, sur le thème « le rôle de l'écosystème digital dans la relance de l'immobilier ». Pour Abdelghani Yassa, président de l'Association des promoteurs immobiliers à Kénitra, la digitalisation a permis à la profession de maintenir le contact avec les clients et prospects pendant le confinement. « Au moment où tout a été mis à l'arrêt dans le secteur, le digital nous a permis de rester en contact avec les clients. Une fois que le confinement a été levé, nous avons pu concrétiser des ventes grâce à la prospection opérée via les réseaux sociaux », explique-t-il. Pour certains promoteurs, la crise sanitaire a été un véritable catalyseur pour la réorientation de l'outil marketing vers le digital. Débat à Dakhla sur le rôle de la société civile dans le plaidoyer de la question du Sahara. « Le rôle de la société civile dans le plaidoyer sur la question nationale » a été au centre d'un débat organisé mardi par la délégation du Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération (HCAR) dans la région Dakhla-Oued Eddahab. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du programme mis en place par la délégation régionale à l'occasion du 45ème anniversaire de la Marche verte et du 65ème anniversaire de la Fête de l'indépendance. Ce débat, qui s'est tenu dans les locaux de l'espace de la mémoire historique de la résistance et de l'armée de libération, est la concrétisation de la stratégie d'ouverture sur la société civile du Haut-commissariat et de sa contribution à la défense de l'intégrité territoriale du Royaume. Pour la déléguée régionale du HCAR à Dakhla-Oued Eddahab, le plaidoyer de la société civile sur la question nationale est un sujet d'actualité qui mérite d'être posé et enrichi par des propositions pour mener à bien cet outil de défense de la cause nationale de l'unité territoriale du Maroc. Aujourd'hui le Maroc : Décarbonisation : le Maroc veut et va produire propre. A l'échelle planétaire, c'est la course à la décarbonisation de l'industrie. Le Maroc se positionne déjà en tant que challenger dans ce domaine avec la possibilité de sécuriser des marchés actuels mais également d'en capter de nouveaux dans le monde post-Covid. Dans ce sens, la nouvelle stratégie industrielle a pour objectif de décarboniser la production industrielle en vue d'améliorer la compétitivité du secteur industriel marocain et renforcer son attractivité. Ce nouveau dispositif, qui cible un taux d'intégration de 80%, ambitionne d'inscrire le secteur industriel marocain dans une démarche d'innovation. Concrètement, les responsables ont déjà identifié trois chantiers stratégiques à mener d'ici 2023. Parmi ces chantiers, il y a notamment celui consistant à positionner le Royaume comme base industrielle décarbonisée et circulaire à travers la mobilisation d'une partie des énergies renouvelables du Royaume au service d'un ancrage industriel, la confirmation de la place industrielle du Royaume et la conquête de nouveaux marchés. Trafic international de drogue : trois individus interpellés à Casablanca. La police judiciaire de Casablanca a interpellé, mercredi soir, trois individus dont une femme pour leur lien présumé avec un réseau criminel actif dans le trafic international de drogue. Agés entre 19 et 46 ans, les suspects ont été appréhendés dans le cadre des recherches que mène la police judiciaire sur fond de saisie par les services de douane du port de Casablanca d'une quantité de drogues d'environ 1 tonne et 261 kilogrammes de Chira dissimulée dans des cargaisons de zellige et de mosaïque à bord de deux conteneurs destinées à l'exportation vers l'Europe, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les éventuelles ramifications de ce réseau et interpeller toutes les personnes impliquées dans cette activité criminelle. L'Opinion : Serait-ce la fin de l'anarchie dans la prise en charge par les cliniques ? Après leur association au circuit de prise en charge des patients de Covid-19 par le ministère de la Santé pour alléger la pression sur les hôpitaux publics, les cliniques privées sont entrées en ligne pour prendre part à l'effort de lutte contre la pandémie. Or, il n'a fallu que peu de temps pour que l'anarchie des prix s'installe, faute de régulation. Le 02 novembre, une facture « exorbitante » d'une clinique privée à Casablanca, adressée à la famille d'un patient décédé, a suffi pour déclencher un tollé dans les médias nationaux. La facture s'élevait à 140.000 dirhams pour une prise en charge de sept jours en réanimation avec obligation de payer une avance de 40.000 dirhams. L'affaire est aussitôt parvenue au ministère de tutelle après que le Conseil régional des Pharmaciens du Sud a saisi le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb pour demander l'ouverture d'une enquête. Fès-Meknès : 800 recommandations pour la relance. Quelque 800 recommandations ont été élaborées par les acteurs régionaux à l'issue des concertations menées, ces derniers mois, par le Comité de veille économique (CVE) de Fès-Meknès dans la perspective d'élaborer une feuille de route régionale visant à relancer l'économie au niveau de la région. Ces recommandations ont été retenues dans le cadre de 19 ateliers (5 sectoriels, 5 transverses et 9 provinciaux) organisés par le Centre régional de l'Investissement (CRI), en coordination avec l'ensemble des acteurs de l'écosystème régional, apprend-on auprès du CRI. Ces recommandations à court, moyen et long terme, font l'objet d'une analyse approfondie et d'une classification en vue de l'élaboration de la feuille de route régionale, a précisé la même source, ajoutant qu'elles sont le résultat d'une série d'entretiens avec des partenaires institutionnels et d'enquêtes auprès des opérateurs économiques, afin de mesurer l'impact de la crise liée au Covid-19 au niveau régional. Libération : Le « polisario » choisit la fuite en avant et se met à dos la communauté internationale. Plus que jamais isolés, contestés et terrassés par une cascade d'échecs diplomatiques et de revers aussi cinglants les uns que les autres, les nervis du « polisario », avec l'appui de leurs mentors, ont choisi la fuite en avant. En se livrant à des actes de briganderie dans une zone du territoire national marocain placée sous la responsabilité de l'ONU lors de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu en 1991, ils jouent à fond la carte de la provocation et de l'escalade dans un défi manifeste à la communauté internationale. Face à ces actes de déstabilisation caractérisée, le Maroc fait preuve de sagesse et de sérénité, une position saluée par les membres du Conseil de Sécurité lors de l'adoption de la résolution 2548. Mais le Royaume, ferme dans ses positions, n'acceptera nullement un changement du statut de la zone située à l'est et au sud du dispositif de défense, qui constitue une partie intégrante du territoire marocain. Le CRI Souss-Massa lance un guide du foncier industriel régional. Le Centre Régional d'investissement CRI Souss Massa a lancé récemment le guide du foncier industriel de la région, un outil jetant la lumière sur les opportunités d'investissements qui permettra aux porteurs de projets d'avoir un meilleur accès à l'information. Ce guide du foncier industriel met en valeur l'offre industrielle au niveau de la zone Franche Souss Massa, le Parc Haliopolis, les Parcs Industriels Intégrés d'Agadir (1 et 2), les Zones industrielles d'Ouled Teima et de Tiznit ainsi que la future zone d'activité de Tata. Le document présente également l'ensemble des facteurs d'attraits et des infrastructures de la région, ainsi que tous les projets de développement prévus qui font de Souss-Massa une destination industrielle par excellence, indique le CRI dans un communiqué.