La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la chancelière allemande Angela Merkel, ont fait part de leur souhait de conclure l'accord sur le plan de relance européen en juillet au moment où ce plan ne plaît pas aux 4 frugaux. Les deuw allemandes ont fait monter la pression sur les partenaires européens afin d'approuver le plan de relance de 750 milliards d'euros que propose la Commission européenne et qui devrait profiter plus aux pays du Sud. « Il y a une immense pression du temps mais c'est la crise qui dicte l'allure (…) Chaque jour compte » et « pour réussir cette gigantesque tâche, il faut que chaque Etat membre regarde au-delà de ses petits intérêts », a affirmé Mme von der Leyen, lors d'une conférence de presse avec la dirigeante allemande par vidéo interposée. « Ce serait bien d'arriver à un accord en juillet. Si nous avons besoin de plus de temps, ce ne serait pas la bonne option, mais nous devrions continuer à travailler », a dit de son côté Angela Merkel consciente de la situation conflictuelle avec les 4 frugaux, à savoir les Pays-Bas, l'Autriche, la Suède et le Danemark, plus gros contributeurs. Néanmoins, la chancelière allemande dont le pays vient de prendre la présidence de L'Union européenne pour les six prochains mois a tenu à rappeler l'urgence de parvenir à un accord rapidement. « Il faut que nous parvenions à un accord au cours de l'été, je ne peux absolument pas imaginer une autre option », a-t-elle déclaré. Les dirigeants de l'Union européenne sont attendus les 17 et 18 juillet à Bruxelles pour un sommet, leur premier rendez-vous physique depuis le confinement sanitaire dû au coronavirus. Ils devront adopter à l'unanimité le plan de relance. Des rencontres avant ce ce sommet sont prévues pour tenter de faire raisonner les pays les plus réticents. Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a annoncé jeudi, qu'il comptait rencontrer ses homologues néerlandais Mark Rutte et suédois Stefan Lofven avant la tenue de ce sommet.