La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé, mercredi 27 mai, un plan de relance européen de 750 milliards d'euros pour soutenir les économies mis à mal par la crise sanitaire du coronavirus. L'Italie et l'Espagne sont les deux pays qui remportent le plus gros budget. Ursula von der Leyen a annoncé le plan de relance de la Commission européenne, un plan différent de celui proposé par la France et Berlin et différent également de celui qu'ont proposé les 4 frugaux qui ne veulent pas que des Etats moins disciplinés bénéficient d'avantages indus. La présidente de la Commission a appelé lors d'un discours à Bruxelles devant les eurodéputés., voulant rassembler tous les pays européens, à « mettre de côté les vieux préjugés » et à soutenir son plan de relance. Très attendu par les pays ayant été le plus impactés par les effets de la pandémie du coronavirus, ce plan d'aide de 750 milliards d'euros combine des subventions et des prêts pour avoir de meilleures chances d'être adopté. Dans ce plan, l'Italie devrait recevoir 172,754 milliards d'euros, l'Espagne 140,446 milliards d'euros et la France 38,772 milliards d'euros, selon un système de comptage évalué par la Commission européenne jugeant les pays les plus impactés par la crise et selon leur richesse. Le plan de relance repose en outre sur un projet révisé du budget à long terme de l'UE, auquel est adossé un nouveau fonds de relance alimenté par des emprunts à grande échelle de la Commission au nom de l'UE. Si la proposition de plan de relance de la Commission européenne est acceptée par les pays réticents, les 4 frugaux (Pays-Bas, Danemark, Autriche, Suède) qui préfèrent un système de prêt au lieu de subventions, il s'agira de plus grand plan de relance de l'histoire de l'UE.