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Statistiques : Le Maroc est dans le vert, mais il reste du chemin à faire
Publié dans Hespress le 21 - 01 - 2020

La collecte et le traitement d'informations sont bien présents au sein du royaume, notamment auprès des différentes entités officielles que sont le HCP, BAM, les ministères, l'ONDH, etc. Le Maroc dispose d'un arsenal technique et technologique très développé à ce niveau, mais cela ne veut pas forcément dire que l'on est au même niveau que ce qui se fait à l'étranger.
La collecte de données en tout genre à des fins de recensement ou de mapping de la situation socio-économique est l'un des chantiers que le royaume mène depuis des années, afin dresser une carte de la situation réelle du pays. Dans ce sens, une journée spéciale a été initiée, le 21 janvier, par l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques de Rabat, en collaboration avec Bank Al-Maghrib (BAM), le ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration (MEFRA), le Haut-Commissariat au Plan (HCP), l'Observatoire National des Droits de l'Homme (ONDH) et les Nations Unies.
Lors de cet évènement, il a été question des avancés du royaume en matière de collecte et de traitement d'informations en tout genre, notamment l'âge, le niveau de vie, le niveau d'éducation, etc., afin d'établir une carte représentant la distribution des richesses, par exemple, au sein du pays. Cela est un travail qui se reflète le plus souvent dans les recensements, qui mobilisent des moyens techniques, humains, matériels et financiers considérables, afin de permettre l'identification des points que l'on pourrait améliorer pour lutter contre les disparités qui persistent entre les différentes zones du Maroc.
L'exemple qui vient le plus en tête n'est autre que celui des rapports du HCP, qui traitent de différentes thématiques de façon soutenue, afin de donner un aperçu sur la situation des différentes villes du royaume, et ce, à un rythme mensuel. Les représentants du HCP ont ainsi établi la liste des différentes études menées par l'institution au fil des années, depuis les années 60 pour ce qui est de l'enquête annuelle auprès des entreprises par exemple, dans différents domaines du quotidien.
Cela rentre dans le cadre des actions du système statistique national (SSN), qui tourne autour de 6 axes, notamment :
1. L'actualisation du cadre juridique et institutionnel du SSN
2. L'adoption de la production statistique aux besoins des décideurs des politiques publiques
3. La modernisation du processus de production et de diffusion statistique
4. Le renforcement des capacités humaines et la capitalisation des compétences
5. L'exploration de sources alternatives de données
6. Le renforcement de la coopération et le partenariat avec les établissements nationaux, régionaux et internationaux
Les données, c'est bien, ce que l'on fait, c'est mieux !
Afin d'établir un mapping clair au niveau de différents domaines, il est à noter que le royaume a procédé à l'établissement du dispositif statistique public (DSP), dont l'organisation est partagée par le HCP, la présidence du Chef du gouvernement, les ministères techniques, ainsi que les conseils supérieurs, les observatoires, les centres de recherches, les universités, etc.
Toutefois, si ce dispositif se veut des plus performants et complets, il n'en demeure que les données dont il dispose sont fragmentées. Comment ? le DSP dispose bien d'une production sectorielle et parcellaire de différentes informations, mais leur périodicité est irrégulière, d'autant plus que la communication entre les différentes parties se veut limitée. De plus, celui-ci est marqué par l'absence de stratégie de développement statistique, ainsi que l'absence d'un recueil national de statistiques.
Crédits photo : Hespress FR.
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Pour comprendre ce dernier point, il faut bien être conscient du fait que le Maroc dispose bien d'un ensemble massif de données, mais qui sont dispersées. Cela veut dire qu'il y a parfois un manque de communication entre les différentes administrations du pays, ce qui fait que l'on peut bien se retrouver avec des informations différentes, voire même leur absence à certains niveaux. C'est dans ce sens que la mise en place d'un recueil national s'avère intéressante, puisque celui-ci a pour objectif de rassembler toutes ces données en un seul lieu, qui peut être accessible par tout le monde, et donc offre la possibilité d'avoir des études complètes et cohérentes.
Mais il n'y a pas que du « négatif », puisque les Nations Unies indiquent que le royaume se trouve parmi les pays en voie de développement les plus avancés en matière de statistiques et de traitement de données, notant que celui-ci dispose du plein potentiel pour se hisser au même niveau que certains pays développés d'Europe. Si le Maroc arrive à résoudre ses lacunes à ce niveau, il n'est donc que chose normale de le voir passer à l'étape supérieure, notamment à travers l'intégration des nouvelles technologies au niveau du traitement des données, en l'occurrence la mise en place d'une infrastructure réseau développée, qui lui permettrait de tirer plein profit de la Big Data. En effet, le traitement des données de masses nécessite de façon impérative un niveau technologique très avancé, sans quoi il serait futile d'aspirer à parler de Big Data ou de reconnaissance biométrique révolutionnaire, notamment la reconnaissance faciale par exemple.
Le Maroc devrait donc tirer profit de son potentiel en technologie et en compétences humaines, afin de développer son infrastructure, dans l'objectif de hisser sa stratégie de traitement de données aux standards internationaux.


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