La police de Dubaï a réussi à mettre la main sur le n°1 derrière l'organisation de la fusillade dont a été le théâtre le café La Crème, qui avait coûté la vie à un étudiant en médecine, en novembre 2017. Taghi, qui figurait au sein de la base de données des criminels les plus recherchés par Interpol, se voit ainsi appelé à répondre de ses actes. Redouane Taghi, 41 ans, a été appréhendé dans la journée du 16 décembre, à Dubaï. Celui qui est à la tête des « Anges de la mort », l'une des organisations criminelles les plus violentes au monde, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international depuis l'année dernière, mais avait toutefois réussi à échapper au radar de la justice jusqu'à présent. Taghi aurait réussi à s'introduire au sein du pays en ayant recours à une fausse identité, selon les premiers éléments partagés par la police locale. D'après Abdellah AlMari, directeur général de la police de Dubaï, « Taghi se serait introduit au sein du pays en transitant par l'aéroport principal du pays, en ayant recours à de faux documents, et ce, depuis la Hollande. Celui-ci a fuit son pays après avoir senti que l'étau se resserrait autour de lui. Le mis en cause aurait réussi à maintenir profil bas au sein de Dubaï, chose qu'il a pu faire en s'aidant de complices locaux de différentes nationalités« . Taghi est impliqué dans différentes activités illicites, notamment le trafic de drogues et les assassinats commandités. Celui-ci est d'ailleurs accusé d'être à l'origine de plusieurs crimes commis en Europe et en Afrique ces dernières années, mais avait toujours réussi à fuir la justice. L'arrestation de Taghi intervient suite à une opération conjointe entre les éléments d'Interpol et de la police de Dubaï. Les représentants des différentes parties se sont d'ailleurs félicités de ce coup de filet, qui se veut important dans l'histoire de la lutte contre le crime organisé. Il est à noter que la police néerlandaise avait promis une récompense de 100.000 euros à qui réussirait à fournir des informations fiables concernant Taghi.