Invité de l'émission L'Club, ce mercredi sur Medi 1 TV, Vahid Halilhodzic s'est livré à une analyse de ses trois premiers mois à la tête des Lions de l'Atlas. Le sélectionneur national a évoqué plusieurs sujets sans langue de bois. Cible des critiques des médias et des supporters depuis sa prise en main de la sélection nationale, Vahid Halilhodzic était l'invité spécial de l'émission L'Club, ce mercredi. Le technicien bosnien a abordé tous les sujets brûlants autour des Lions de l'Atlas, notamment ses choix tactiques, ses commentaires sur les joueurs de Botola ou encore la mise à l'écart d'Amine Harit lors du dernier rassemblement. Harit ne donne pas satisfaction « Mes choix ne peuvent pas faire l'unanimité, et je ne suis pas là pour faire plaisir à tout le monde » a-t-il expliqué au sujet de Amine Harit, ajoutant qu'il est là depuis plusieurs années et il n'a pas donné satisfaction. Quand il n'a pas joué, il a tout fait pour rentrer en Allemagne », a taclé le sélectionneur. Vahid a 4 ou 5 joueurs de Botola en tête Halilhodzic s'est livré sur la relation qui le lie à l'ensemble de l'équipe. Il a notamment exprimé son attachement pour tous les joueurs, soulignant qu'il a toujours fait en sorte que règne un climat de confiance au sein de la tanière des Lions. D'ailleurs coach Vahid aimerait bien incorporer quelques joueurs de Botola lors de ses rassemblements. « Bien sûr que je cherche des joueurs en Botola. J'ai 4 ou 5 joueurs en tête », a-t-il assuré. L'ancien entraineur du Raja Casablanca a également donné son avis sur le dernier derby auquel il a assisté dans les tribunes. « L'ambiance était fantastique. C'était impressionnant. Je félicite les joueurs pour leur comportement. Je n'ai vu aucun geste antisportif, aucune provocation malgré la grande rivalité. C'est la première fois que je vois ce niveau d'intensité, il y a eu quelques belles actions, surtout en deuxième mi-temps ». « Il faut fermer nos bouches et travailler » Et Coach Vahid « aimerai bien avoir la même ambiance pour une rencontre de l'équipe nationale. Mais pour y parvenir, il faut gagner nos matchs », a-t-il expliqué, lucide par rapport à la situation des Lions. « Après la qualification en Coupe du monde 20 ans après, il y a eu une baisse de régime. Il y a un désamour qui s'installe entre les supporters et l'équipe nationale. Aujourd'hui, il faut fermer nos bouches et travailler ». A bon entendeur.