Le soutien étranger aux associations marocaines, ayant projets de nature caritative, s'est élevé à plus de 315 millions de dirhams en 2019, selon Mohamed El Hajjoui, secrétaire général du gouvernement. D'après des données officielles, le Secrétariat général du gouvernement a examiné 724 permis émanant de 200 associations ayant bénéficié d'une assistance étrangère et dont la taille en dirhams, selon leurs déclarations, s'élèverait à plus de 315 millions de dirhams. En ce qui concerne la création d'associations d'utilité publique et de projets socio-économiques, le Secrétaire général du gouvernement a déclaré que conformément à l'évolution du tissu collectif, 19 licences ont été accordées. Elles ont pour vocation les œuvres de bienfaisance et les collectes de fonds. Cela s'inscrit dans le cadre du projet royal initié par le roi Mohammed VI. Le Souverain avait chargé le chef du gouvernement, Saad Eddine El-Othmani, le ministre de l'Intérieur Abdelouafi Laftit, ainsi que les secteurs concernés de mettre en place les mesures juridiques nécessaires afin de canaliser les opérations de bienfaisance publiques et de distribution d'aide aux populations dans le besoin. Par ailleurs, le Secrétariat général du gouvernement s'emploie actuellement, dans une approche participative avec les secteurs ministériels impliqués dans ce projet, à procéder à une révision complète des textes législatifs et réglementaires relatifs aux actions collectives. Le but est de les mettre en conformité avec les dispositions de la Constitution, de les harmoniser davantage. Il y va de soi que le suivi sera de rigueur quant aux profonds changements à venir du tissu associatif et de l'évolution technologique connexe. En outre, on cherchera à combler le vide juridique dans le domaine du volontariat à contrat et de la création d'institutions travaillant à cet égard. L'exécutif a déjà établi le cadre juridique avec les organismes chargés de le réglementer. Que ce soit sur le territoire national, à l'étranger ou en provenance du Maroc. Ces dispositions légales concernent, principalement, le projet de loi sur la réglementation de la collecte de fonds publics et la distribution de l'assistance aux œuvres de bienfaisance, et n'attendent que le « ok » législatif. Le projet déposé au Bureau de la Chambre des conseillers devrait être soumis ultérieurement à la procédure de ratification.