Le Haut représentant pour l'Alliance des civilisations des Nations-Unies, Miguel Angel Moratinos, a fermement condamné l'attaque qui a ciblé lundi une mosquée à Bayonne, dans le sud-ouest de la France, et fait deux blessés parmi les fidèles dont un grave. « Toutes les formes de violence et d'actes de terreur dirigés contre des sites religieux et des fidèles, quelles que soient leur religion et leurs convictions, sont injustifiables », a affirmé Moratinos cité par sa porte-parole. Il a rappelé, à cet égard, le Plan d'action des Nations-Unies pour la sauvegarde des sites religieux, élaboré par l'Alliance des civilisations et lancé par le Secrétaire général de l'ONU le 12 septembre dernier, appelant « tous les gouvernements, ainsi que toutes les parties prenantes concernées, à soutenir la mise en œuvre de ce plan afin de garantir la sécurité des sites religieux et des fidèles » à travers le monde. Le Haut représentant pour l'Alliance des civilisations des Nations-Unies a finalement souhaité un prompt rétablissement aux personnes blessées lors de l'attaque de Bayonne et exprimé son soutien au gouvernement et au peuple français. Deux personnes ont été blessées, dont une grièvement, par des coups de feu tirés, lundi après-midi devant une mosquée de Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques. L'auteur présumé de cette attaque a été arrêté, selon la police. L'attaque a eu lieu alors que des fidèles se trouvaient à l'intérieur du lieu de culte. Les personnes blessées, deux hommes âgés de 84 et 87 ans, ont été évacués vers l'hôpital de Bayonne dans « un état jugé préoccupant». L'auteur de l'attaque a été interpellé chez lui par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC). Une bonbonne de gaz et une arme ont été retrouvées dans sa voiture. L'homme, inconnu des services de police et de renseignements, a reconnu les faits. « Une enquête en flagrance » a été ouverte par le parquet de Bayonne.