Sous le thème « Le goût du partage », l'Institut français du Maroc (IFM) a lancé ce mercredi 9 octobre à Rabat, la saison culturelle 2019/2020. En présence de l'ambassadrice de France au Maroc, S.E Hélène Le Gal, la directrice de l'IFM, Clélia Chevrier Kolačko a présenté la riche programmation annuelle de l'institut qui est désormais planifié de septembre à août. Dans une déclaration à Hespress Fr, la DG de l'IFM, a indiqué que la particularité de cette saison est « d'essayer de partager encore plus la culture avec le plus grand nombre, donc partager nos idées nos valeurs notre culture, mais surtout aider le plus grand nombre à venir à la culture ». Pour cela, a-t-elle dit, »nous ouvrons nos instituts encore plus largement, si cela est possible, en améliorant notamment nos médiathèques, en installant dans certains de ses instituts des musées virtuels qui permettent de partager les musées, les monuments, les grands concerts, le théâtre français en direct en haute définition avec les systèmes d'interactions par tablette numérique et bien sûr avec la médiation bien sûr de nos médiateurs dans les instituts. Donc ça, c'est vraiment l'une de nos particularités ». Photo : Mounir Mehimdate Le grand public du réseau de l'IFM aura droit, comme d'habitude, à une panoplie de nouveautés telles que le « BiblioTobiss » qui s'inscrit dans une volonté de faciliter l'accès à la culture pour toutes et tous. À travers « BibliTobiss » qui est un conteneur, une remorque, et une équipe pédagogique, équipée d'une bibliothèque numérique multimédia et d'un cinéma, l'IFM « va essayer, aussi, de développer encore plus le nomadisme d'aller vers le public avec le BiblioTobiss qui pourra sillonner les routes du Maroc notamment allé dans les zones rurales », explique à Hespress Fr Clélia Chevrier Kolačko. Mais pas que ! Notre interlocutrice poursuit que l'IFM va également « participer à une caravane d'artistes, de scientifiques, penseurs, journalistes, qui est la caravane Kafila, qui ira du désert à l'océan et au fil de ses étapes présentera là aussi des spectacles« . Photo : Mounir Mehimdate Musique, théâtre, danse, expositions, cinéma et bien d'autres surprises, la saison culturelle 2019/2020 de l'IFM s'annonce forte, inédite et riche en événements phares à ne pas manquer dans l'ensemble du Royaume. Et il y en a pour tous les goûts et tranches d'âges. Cependant, comment est élaborée la saison culturelle annuelle par la « team » de l'IFM. Interrogée sur ce point, la DG de l'IFM, Clélia Chevrier Kolačko, explique à Hespress Fr que « l idée pour nous c'est de présenter un petit peu tout ce qui fait la culture française et au-delà puisque nous souhaitons beaucoup développer la coproduction avec les acteurs marocains et artistes marocains. Donc forcément il y a cette interaction avec les associations et les institutions culturelles marocaines qui jouent ». Photo : Mounir Mehimdate Elle ajoute qu'il y a également « l'expérience de chacun ». « Nous avons 12 instituts et à la tête de ces instituts nous avons une dizaine de personnes bien sûr qui ont leur expérience leurs réseaux et qui proposent des choses qui sont en lien aussi avec la ville dans laquelle est situé leur institut. Et donc c'est ainsi que nous faisons notre programmation par consensus, mais aussi par des appels à projets publics où tous peuvent s'inscrire que ce soit des associations ou des artistes qui veulent venir en résidence« , nous a-t-elle expliqué. Pour Hélène Le Gal, l'Ambassadrice de France au Maroc qui a fraîchement démarré ses fonctions (en septembre) à la tête de la mission diplomatique française dans le Royaume, la programmation culturelle de l'IFM au titre de l'année 2019-2020 « donne envie d'y aller ». Photo : Mounir Mehimdate « Je ne sais pas si j'aurai le temps d'assister à tous ses événements, mais c'est vraiment ce qu'on propose de mieux. Il y en a pour tous les publics pour tous les goûts. Il y a des choses à l'extérieur des instituts et des institutions culturelles. Il y a beaucoup de choses pour la jeunesse pour les enfants donc je pense vraiment, plonger vous dans cette programmation parce que tout le monde doit y trouver son bonheur« , a-t-elle conclu.