Sabrina Mervin, directrice du centre Jacques Berque (CJB), a été accusée par ses employés de « néocolonialisme », voire de « racisme », dans sa gestion de cet institut français de recherche, la responsable aurait démissionné. Après avoir été au centre de la polémique, la directrice du centre Jacques Berque (CJB) aurait démissionné de son poste. « Elle déposé sa démission certes, mais l'ambassade française ne veut toujours se prononcer officiellement et annoncer la nouvelle » apprend-on d'une source interne du centre. Dans cette lettre adressée le 8 septembre au président français Emmanuel Macron, des chercheurs du CJB accusaient Sabrina Mervin, directrice depuis deux ans du centre de recherche affilié au réseau des Instituts français de recherche à l'étranger (IFRE), de « faire régner un climat de terreur en toute impunité, notamment quand il s'agit du personnel non français du Centre » « Elle a fait dysfonctionner ce Centre de recherche en installant un climat délétère. Elle a éloigné des doctorants et des chercheurs, souvent avec des relents de néocolonialisme et de racisme », pouvait-on lire sur la lettre. Sabrina Mervin n'est pas à sa première démission. En mois de mai dernier les chercheurs du centre avaient, un temps, tenté de régler la crise en interne, un audit a été réalisé et l'ambassade de France ainsi que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) y ont été associé. Alors qu'une grève était sur le point d'être lancée par des employés lors de la journée symbolique du 14 juillet, Sabrina Mervin a pris les devants et a démissionné. Après les départs en vacances des chercheurs et salariés du centre, la directrice s'est rétractée et a repris son poste.