Habitué aux sorties controversées, Abdelilah Benkirane s'est vu infliger un sérieux camouflet. Qu'a dit ou écrit Benkirane au point de s'attirer la colère du cabinet royal ? Le secrétaire général du PJD "a récemment publié une déclaration contenant des dépassements irresponsables et des approximations dangereuses (…)", a annoncé ce lundi un communiqué du cabinet royal, d'un ton assez sévère. Une première pour le secrétaire du parti de la lampe, qui est pourtant un habitué aux cotroverses et aux sorties fracassantes. Mais cette fois-ci, l'ancien chef du gouvernement s'est vu infligé un sérieux camouflet. À quelle déclaration fait référence le communiqué du cabinet ? Qu'a dit ou écrit Benkirane au point de s'attirer les foudres d'une colère royale ? En effet, le communiqué évoque des déclarations sur "les relations entre le Royaume du Maroc et l'Etat d'Israël, en lien avec les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés". À ce sujet justement, le parti PJD a sorti, mardi 7 mars, une missive tamponnée par son secrétariat général où il fustige les relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. Lire aussi. Vidéo. Benkirane: « le gouvernement Akhannouch est le résultat d'un complot » "Le secrétariat général déplore les récentes prises de position du ministre des Affaires étrangères, dans lesquelles il semble défendre l'entité sioniste lors de certaines réunions africaines et européennes, à un moment où l'occupation israélienne poursuit son agression criminelle contre nos frères palestiniens, notamment dans la ville de Naplouse palestinienne", affirmait le SG du PJD dans un communiqué signé par Abdelilah Benkirane. Le communiqué du parti islamiste qui rappelle que le Maroc "place la cause palestinienne au même niveau que la cause nationale", affirme qu'il faut "juridiquement, historiquement et humainement, redoubler d'efforts en cette période délicate pour la défendre la Palestine et Jérusalem face à la l'escalade, aux provocations et aux comportements agressifs des sionistes". Pour Benkirane, le Royaume doit "au moins condamner le terrorisme sioniste qui ne s'arrête pas".