Taxe professionnelle: la DGI désormais investie des pleins pouvoirs, suspension des exportations: attention à l'effet boomerang, accès à la profession d'avocat : la polémique ne faiblit pas à la veille de l'examen oral…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce mardi 28 février 2023: L'Economiste Taxe professionnelle: la DGI désormais investie des pleins pouvoirs La transition dans la gestion de la fiscalité locale entre la Trésorerie générale du Royaume (TGR) et la Direction générale des impôts (DGI) enregistre un nouveau saut. En effet, à partir du ler mars, la DGI aura l'exclusivité du recouvrement de la taxe professionnelle. Cette nouvelle redistribution des cartes en matière de taxe professionnelle ne concerne que les exercices 2023 et postérieurs. En effet, la TGR garde la main sur le stock d'impayés nés en 2022 et exercices antérieurs. Un arrêté vient d'être publié au Bulletin officiel par la ministre des Finances sur la fonction de recouvrement de la taxe professionnelle par la DGI. Les Inspirations Eco Suspension des exportations: attention à l'effet boomerang! Tous les moyens sont bons pour juguler la flambée des prix des denrées alimentaires notamment à l'approche du mois sacré de Ramadan durant laquelle la consommation atteint son apogée. D'où la décision du gouvernement de suspendre tous azimuts, les exportations des fruits et légumes vers le marché africain dans l'objectif d'alimenter le marché local et, par ricochet, contribuer à une baisse des prix. A en croire des spécialistes, le moment n'est aucunement opportun pour instaurer de telles mesures, car cela va à l'encontre des efforts fournis par le Maroc pour décrocher une position aussi confortable. Les professionnels estiment qu'il existe bien d'autres moyens pour alimenter le marché national car l'onde de choc d'une telle décision menace tout l'écosystème, dont le transport de marchandises. Le Matin Accès à la profession d'avocat : la polémique ne faiblit pas à la veille de l'examen oral À la veille de l'examen oral d'accès à la profession d'avocat, prévu les 1er, 2, 3 et 4 mars à Rabat, la tension continue de monter entre les candidats recalés à l'écrit et le ministère de la Justice. Alors que les membres de la Coordination des candidats non admis appellent à la poursuite de la grève de la faim entamée depuis vendredi dernier, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, reste intransigeant. Pour lui, il n'est pas question de procéder à l'annulation des épreuves écrites et les candidats non admis peuvent consulter leurs feuilles d'examen. L'Opinion Ecoles privées: les professionnels lancent un appel à la rescousse Après la crise sanitaire, l'Alliance de l'enseignement privé au Maroc a appelé à la nécessité d'ouvrir un débat public voué à l'examen du système d'éducation et de formation. L'Alliance de l'enseignement privé au Maroc a précisé, dans un communiqué, que «la réforme exige l'inclusion des dépenses publiques de scolarisation comme un droit garanti par la Constitution pour toutes les composantes du système d'éducation et de formation, et donne aux familles le droit de choisir l'école qui convient à leurs enfants, qu'il s'agisse d'une école publique gratuite ou d'une école privée payante, par le biais de subventions ou de formules autres, comme la récupération d'un pourcentage de l'impôt sur le revenu (IR), en mesure de démocratiser l'accès à des écoles de qualité pour tous les élèves marocains». Al Bayane Plaidoyer pluriel pour un code de la famille plus équitable S'exprimant lors d'une conférence, organisée à Tamesna, près de Rabat, sur la réforme du Code de la famille, Taieb Lemnaouar, de Dar Hadith Hassania, a jugé opportun d'œuvrer pour l'humanisation de la loi islamique envers les enfants dits « illégitimes » et d'approfondir les recherches sur la problématique de la filiation. Il a souligné la nécessité de cesser de qualifier ces enfants comme étant ceux de l'adultère et de les priver de tous les droits de citoyenneté. Maître Maima El Kellaf, du barreau de Rabat, a plaidé pour un code de la famille plus équitable à même de mettre fin à toutes les injustices causées à la société et aux époux et enfants en cas de divorce. Elle a appelé à combler les lacunes de l'actuel code de la famille dans le but majeur de fixer, sans exception aucune, l'âge légal de mariage à 18 ans, de mettre fin à la polygamie et de ne maintenir que le divorce par un «commun accord» et celui du "Chiqaq". Maroc Le Jour Genève: Ouahbi met en avant l'essor des provinces du Sud Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui préside la délégation marocaine à la 52è session du Conseil des droits de l'homme (CDH), a souligné, à Genève, l'essor global des provinces du sud du Royaume, en contraste avec les souffrances des séquestrés des camps de Tindouf, en Algérie. Les provinces du sud du Royaume connaissent un développement économique et social global permettant à la population de jouir de ses droits et de participer à la gestion des affaires publiques à travers les institutions, a relevé Ouahbi dans un discours au Palais des Nations Unies à Genève, inaugurant le statut du Maroc en tant que membre du CDH pour la période 2023-2025. A l'opposé, les souffrances des Marocains séquestrés dans des conditions extrêmement difficiles dans les camps de Tindouf en Algérie se poursuivent depuis près d'un demi-siècle, a-t-il fait remarquer. Al Massae Une association tire la sonnette d'alarme sur les maladies rares au Maroc Malgré les efforts déployés par le ministère de la Santé ces dernières années pour veiller à la santé des personnes atteintes de maladies rares, cela reste insuffisant au niveau du diagnostic précoce des personnes atteintes de ces maladies afin de les prendre en charge, a estimé le réseau marocain pour la défense du droit à la santé. Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale doit adopter et mettre en œuvre une stratégie nationale efficace et intégrée et un programme de prévention, de diagnostic précoce, de traitement et de la prise en charge sociale des maladies chroniques, a soutenu cette Association. Elle a également jugé nécessaire de prévoir un examen régulier de tous les nouveau-nés et de fournir des conseils aux parents sur les moyens de traiter, de diagnostiquer et de soigner ces maladies.