Le rappeur Kaaris affirme que Booba «ne veut pas de ce combat», alors qu'une date et un lieu avait été trouvé la veille. Après avoir été annoncé et annulé à de multiples reprises, le combat entre Booba et Kaaris n'aura pas lieu, a annoncé jeudi le rappeur de Sevran dans une interview au journal L'Equipe, affirmant souhaiter mettre fin à une «mascarade». «Il faut revenir à la réalité. Cette histoire a généré beaucoup d'excitation chez les gens. Mais aucun pays en Europe ne veut de cet événement», affirme Kaaris, plus d'un an après sa violente et ultra-médiatisée bagarre à Orly avec Booba. «J'ai décidé de mettre un terme à cette mascarade. Booba ne veut pas de ce combat», a-t-il estimé, alors qu'une date et un lieu avait été trouvé la veille. La société SHC, chargée de l'organisation, évoquait mercredi sur Instagram un combat le 30 novembre à Genève «dans un cadre strictement privé et sur invitation». Ce combat de MMA, activité sportive prohibée en France, devait se dérouler dans une cage octogonale et être «retransmis en direct», selon les organisateurs. «Le peuple veut la bagarre» «Moi, je n'ai pas signé pour ça ! Tout ça manque de sérieux. On dirait une rave-party ou une soirée privée où l'on se présente avec un masque ! Ça ne ressemble plus à grand-chose, là», estime Kaaris, faisant part de sa «fatigue». Plusieurs dates et lieux avaient été évoqués par le passé (au Luxembourg, en Belgique, en Tunisie, à Bâle en Suisse, puis Genève…) pour le combat censé mettre fin au clash permanent que se livrent les deux rappeurs sur les réseaux sociaux. Booba, qu'on surnomme «le duc de Boulogne», n'a pas manqué de réagir jeudi à l'interview de Kaaris, l'accusant sur Instagram, d'avoir peur. «Rdv le 30 novembre c'est plus toi qui décides. Le peuple veut la bagarre. Tu cherches toujours une excuse on a toutes les autorisations plus de marche arrière possible. Tu as peur?», a-t-il lancé, avant de conclure par un «viens on s'massacre devant la terre entière». Kaaris et Booba avaient été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende pour leur bagarre à l'aéroport d'Orly. Début août 2018, les images de cet affrontement violent entre les deux hommes et neuf de leurs proches, en plein hall d'aéroport et devant des passages éberlués, avaient fait le tour des médias et réseaux sociaux.