Conseil de BAM : Consensus en faveur du maintien du taux directeur    Mexico: Entretiens maroco-mexicains sur les moyens de renforcer la coopération parlementaire    Sahara : Les eurodéputés pro-Polisario arrachent un débat sur les arrêts de la CJUE    Le Maroc, « un véritable eldorado » pour les investisseurs et « une destination de rêve » pour les voyageurs (Odyssée)    Said Oubaya sacré champion au Karaté 1 Premier League à Hangzhou    OCK / Football: La crise perdure sur fond des incessantes embrouilles    Botola : Match nul entre le Raja Casablanca et le Moghreb de Tétouan    Liga: Le Barça renverse l'Atlético Madrid et reprend la tête devant le Real    Países Bajos: Khalid, de 11 años, salva a una niña que cayó en un canal helado    Maroc : Fortes rafales de vent et chutes de neige jusqu'à mardi    Marruecos: Fuertes ráfagas de viento y nevadas hasta el martes    Boxe féminine : La Marocaine Widad Bertal sacrée championne du monde    Yémen: le bilan des frappes américaines monte à 53 morts, selon les Houthis    Maroc : nouvelles acquisitions foncières pour le réseau ferroviaire et l'aménagement des territoires ruraux    Écosse : Hamza Igamane offre la victoire aux Rangers lors du derby de Glasgow    Mauritanie : L'ambassadeur marocain rencontre l'autorité des médias    Angleterre : Newcastle remporte la coupe de la ligue, son premier sacre depuis 1955    Rabat : Le prix du manque de vision urbanistique    Autonejma lance la BYD Seagull au Maroc, une citadine 100% électrique à prix ultra concurrentiel    Amina Bouayach prend ses fonctions à la tête de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme    Trudeau, sioniste!    Sebta : le trafic commercial via les douanes se poursuit    Narco-tunnel de Sebta : les autorités marocaines inspectent des entrepôts    MAGAZINE : Naïma Samih, la voix dans la plaie    Trump et Poutine doivent discuter de l'Ukraine cette semaine    Sukhoi 35 vs F-35 : Alger ou Rabat, qui dominera le ciel nord africain ?    Le ministre de l'intérieur français menace de démissionner si Paris cède sur le dossier algérien    L'Algérie et la découverte de la carte bancaire : entre moquerie et réalité amère    Le Maroc s'impose comme septième puissance mondiale pour l'hydrogène vert éolien avec une capacité projetée de 26,61 gigawatts    Casablanca : un site industriel exproprié pour l'extension ferroviaire    Nouvelle baisse des prix du carburant : un souffle d'espoir pour les consommateurs    "Ato Man" : Le premier super-héros amazigh au cinéma – Un film franco-marocain inspiré de la légende    Conseil de BAM : Consensus en faveur du maintien du taux directeur    Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni plaide pour des « négociations sérieuses soutenues par des arrangements sécuritaires solides »    Guerre tarifaire: Près de la moitié des entreprises canadiennes prévoient de réduire leurs dépenses    Fortes rafales de vent et chutes de neige, lundi et mardi, dans plusieurs provinces du Royaume    Le Canada réétudie l'achat d'avions de chasse américains    Vienne : Adoption d'une résolution inédite portée par le Maroc, la France et le Brésil sur l'impact de la drogue sur l'environnement    Les projets d'Elon Musk dans le désert suscitent l'inquiétude des îles Canaries    Energie : Le PJD dénonce l'accord avec un groupe israélien    Botola Pro D1 "Inwi" (25è journée) : La Renaissance Berkane sacrée championne du Maroc    Diaspo #380 : Aux Pays-Bas, Bilal Ben Abdelkarim raconte les MRE, de la résilience à l'autonomisation    Les ambassadeurs de la musique andalouse marocaine en France gratifient le public parisien d'une soirée festive et spirituelle    Moussem Moulay Abdellah Amghar 2025 : Une Réorganisation Stratégique pour un Rayonnement Accru    La Chine et la Russie réaffirment leur soutien total à l'Iran face aux pressions américaines    Caftan Week 2025 : Voici la liste des stylistes sélectionnées    John Cena et Jessica Beil en tournage au Maroc    Festival Comediablanca 2025 : Hanane Fadili et Romain Frayssinet à l'affiche    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Trump évoque l'éventualité d'une guerre courte contre l'Iran
Publié dans H24 Info le 27 - 06 - 2019

Donald Trump a évoqué la possibilité d'une guerre contre Téhéran « qui ne durerait pas très longtemps », prenant le contre-pied de son homologue iranien, qui semblait jouer l'apaisement.
Le président américain a assuré mercredi ne pas espérer un tel conflit, mais ces déclarations sonnent comme un nouvel avertissement à l'Iran.
« Nous sommes dans une position très forte, et ça ne durerait pas très longtemps, je peux vous le dire. (…) Et je ne parle pas de troupes au sol », a déclaré M. Trump sur la chaîne Fox Business Network.
Un peu plus tard, il a estimé que les dirigeants iraniens seraient « stupides » et « égoïstes » de ne pas chercher un accord pour se délester des sanctions américaines.
« L'Iran peut faire ce qu'il veut, cela m'est égal, j'ai tout le temps qu'il faut. Mais leur pays est en détresse économique (…) Leurs dirigeants devraient prendre soin de la population », a-t-il lancé.
Le président iranien Hassan Rohani a assuré au téléphone à son homologue français Emmanuel Macron que son pays ne cherchait « la guerre avec aucun pays », pas même les Etats-Unis, selon l'agence officielle Irna.
M. Rohani a évoqué en Conseil des ministres l'accord sur le nucléaire iranien, conclu avec six grandes puissances en 2015 à Vienne et menacé depuis que les Etats-Unis en sont sortis unilatéralement en mai 2018.

Lire aussi: La défense anti-aérienne iranienne est à prendre au sérieux, selon des experts

« Je le dis aux Américains: vous avez choisi le mauvais chemin. Je le dis aux Européens: vous faites fausse route avec votre inaction », a-t-il déclaré, « et je leurs dis (à tous) de revenir à leur serment et à leurs engagements ».
Les membres européens du Conseil de sécurité de l'ONU ont publié mercredi une déclaration commune critiquant le comportement des Etats-Unis mais aussi de l'Iran concernant l'accord de 2015.
Selon Irna, M. Rohani a aussi prévenu M. Macron que son pays pourrait s'affranchir encore davantage des engagements pris à Vienne si les Européens ne s'acquittaient pas de leurs « promesses (…) visant à garantir les intérêts économiques de l'Iran ».
« Plus rien à attendre »
Dans une note publiée mardi, l'amiral Ali Shamkhani, secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, écrit que Téhéran appliquera « résolument » la deuxième phase de son « plan de réduction » de ses engagements en matière nucléaire dès le 7 juillet.
En d'autres termes, l'Iran recommencerait à enrichir de l'uranium à un degré prohibé par l'accord de Vienne (la limite est fixée à 3,67%) et relancerait son projet de construction d'un réacteur à eau lourde à Arak (centre), mis en sommeil.
Par cet accord, l'Iran s'est engagé à ne jamais chercher à se doter de l'arme atomique et à limiter fortement son programme nucléaire en échange d'une levée de sanctions internationales asphyxiant son économie.
Mais Donald Trump, qui accuse Téhéran de chercher à obtenir l'arme atomique et d'être responsable de tous les maux du Moyen-Orient, a engagé son pays dans une campagne de « pression maximale » sur l'Iran. Il a notamment réimposé depuis août 2018 des sanctions extraterritoriales.
En réaction, Téhéran a annoncé le 8 mai qu'il cessait de se sentir tenu par les limites fixées en 2015 concernant ses réserves d'uranium enrichi et d'eau lourde.
Téhéran a également donné aux autres Etats du pacte (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) jusqu'au 7 juillet pour l'aider à contourner les sanctions américaines, faute de quoi l'Iran passerait à la deuxième phase de son « plan de réduction » de ses engagements.
Téhéran a déjà indiqué que ses réserves d'uranium (faiblement) enrichi devraient dépasser la limite des 300 kg jeudi.
Cela risque d'amener l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à constater, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de l'accord, un manquement de l'Iran à ses engagements.
Paris a jugé mardi qu'une telle « violation iranienne » serait « une grave erreur ».
« Insultes » au régime
Ces incertitudes sur l'avenir de cet accord interviennent dans un contexte d'extrême tension entre Téhéran et Washington.
L'Iran a accusé mardi les Etats-Unis d'avoir « fermé de façon permanente la voie de la diplomatie », au lendemain de l'annonce de nouvelles sanctions américaines.
Ces sanctions, d'une portée essentiellement symbolique, visent le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, et plusieurs généraux des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne.
Lire aussi; De nouvelles sanctions américaines « majeures » contre l'Iran

M. Khamenei a rétorqué mercredi que la détermination de la « belle » nation iranienne aurait raison des sanctions et des « insultes » du « régime le plus vicieux au monde ».
Ces nouvelles sanctions ont été dénoncées par Moscou comme étant « déstabilisatrices ».
Elles s'ajoutent à une spirale d'accusations et d'incidents, dont des attaques d'origine inconnue contre des pétroliers et la destruction d'un drone américain par l'Iran dans la région stratégique du Golfe.
Les cours du pétrole ont grimpé mercredi à leur plus haut niveau depuis fin mai, notamment après les nouvelles menaces de Donald Trump contre l'Iran. A New York, le baril de WTI pour livraison en août a gagné 1,55 dollar ou 2,7% pour finir à 59,38 dollars, son plus haut depuis le 22 mai.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.