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Tourisme Turquie Antalya capitale du tourisme balnéaire turc : 500 000 lits, 1000 hôtels,
Publié dans GoAgadir le 26 - 10 - 2010

La Riviera d'Antalya est la fierté touristique du tourisme balnéaire turc. Antalya en est la principale station balnéaire en méditerranée, formant la riviera avec les autres stations balnéaire : Analya, Belak, Kemar et Serik… L'ensemble forme une destination touristique exceptionnelle, capitale du tourisme balnéaire turc. L'autre capitale est Istambul, mais pour le tourisme culturel. Istambul est pratiquement un passage obligé pour les visiteurs turcs, une ville qu'on voit et revoit sans jamais se lasser. Istambul est la plus grande ville turque se trouvant en majeure partie sur le continent européen.
Il est à rappeler que la Turquie est un pays eurasiatique, situé à 97% en Asie (Asie Mineure) et 3% en Europe. La Turquie est bordée au nord par la Mer Noire, à l'ouest par la Mer Egée et au sud par la partie orientale de la Mer Méditerranée, avec la Riviera d'Antalya comme principale pôle touristique. La partie orientale (Europe) et l'Anatolie (Asie) sont séparées par la Mer de Marmara et les détroits du Bosphore à l'Est et des Dardanelles à l'Ouest. Par sa localisation géographique, à cheval sur deux continents, au carrefour des axes Russie - Méditerranée et Balkans – Moyen Orient, la Turquie a toujours été un carrefour d'échanges économiques, culturels et religieux.
A savoir également que la Turquie, c'est 10 000 ans d'histoire, un berceau de multiples civilisations qui a joué un rôle de premier plan dans l'histoire de l'humanité. Le mont Ararat qui culmine à 5165 m, est un volcan situé en Turquie, connu pour avoir abriter l'endroit ou l'arche de Noé toucha la terre après le Déluge. Noé, prophète vénéré par les trois religions monothéistes. Sachez enfin qu'Istambul est la seule ville au monde qui s'étend sur deux continents, séparée par le Bosphore. Trois noms mythique d'une même ville : Byzance, Constantinople et Istambul.
Quant la Riviera d'Antalya, fierté touristique balnéaire de la Turquie, elle renferme pas moins de 500 000 lits ; 1000 hôtels dont 350 hôtels 5*, 16 golfs ; on est tenté de dire, qui dit mieux ? Avec ses 16 golfs (dont des 45 trous), très bien entretenus, Antalya est une grande destination golfique avec des Resorts de haut standing qui gravitent autour des parcours. La population d'Antalya n'excède pas un million d'habitants, mais lors de la saison touristique d'été, c'est trois millions de personnes qui bougent à Antalya. Les Russes sont les premiers clients de la station balnéaire, avec un total de 2 000 000 de visiteurs, soit la moitié des 4 millions de touristes russes que reçoit la Turquie. Et il s'agit là de vrais touristes et non d'arrivées poste frontières, comprend qui voudra.
Surtout ne cherchez pas à comparer avec le total des clients russes que reçoit le Maroc et qui n'excède par 14 000. Avec la Turquie, on est dans une autre dimension. On pourrait trouver l'excuse et dire que la Russie est à deux heures de vols d'Antalya. C'est vrai. Mais ce raisonnement ne tient pas debout, dans la mesure où les Iles Canaries, par exemple, pour rester tout près du Maroc, sont plus lointaines qu'Agadir. Funchal (île du Portugal) encore plus, mais c'est deux destinations balnéaires reçoivent toute de même 10 000 000 de clients pour Les Canaries et 8 000 000 de clients pour Funchal. Alors comparaison, n'est pas raison, du tout dans ces cas.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il faut parler, peut être et avec nuance, des pays concurrents au Maroc, pour le cas de la Tunisie et de l'Egypte mais surtout pas pour les Iles Canaries et la Turquie. Ces pays offrent de vraies destinations touristiques et le tourisme est géré avec professionnalisme, sérieux, abnégation et dynamisme. Les professionnels marocains qui participent aux divers salons internationaux du tourisme le remarquent à chaque fois et en savent bien quelque chose. S'entêter à comparer le Maroc touristique aux Iles Canaries ou à la Turquie, c'est faire preuve d'une myopie absurde. En plus cela nous avance à rien.
En fait, au delà des chiffres et des statistiques, c'est la gestion au quotidien du secteur du tourisme qui importe. Et là dessus, nous avons beaucoup à apprendre des ces deux grandes destinations touristiques. A tout point de vue, aussi bien institutionnel que purement professionnel (pour l'ensemble du secteur du tourisme avec toutes ses composantes). Pour en avoir le cœur net, un séjour à Antalya, par exemple, s'impose.
La Turquie est un exemple édifiant, qui offre une grande différence avec les Canaries et de taille. Il s'agit d'un pays musulman, donc non d'un pays européen. L'appartenance religieuse, pourtant, musulmane y est affichée au grand jour. Cependant, La gestion touristique est faite avec un esprit d'un état laique. La Turquie est un état laique, depuis l'avènement de Mostapha Ataturk. C'est l'un des points forts du tourisme en Turquie, il n'y a pas d'amalgame, pas de contradiction. On est tenté de dire pas d'aberrations dans la gestion touristique.
Le pays a misé sur le tourisme à l'occidental et il en recueille de bons fruits. La preuve rien qu'Istambul reçoit plus de 14 millions de touristes étrangers par an. On est dans une autre échelle de valeur, dans une autre dimension, dans une autre perception de l'économie et du tourisme. L'ouverture du ciel, le fameux Open Sky, a été faite il y a vingt ans déjà. Rien ne va sans rien. Les structures institutionnelles du tourisme sont rodées et tout le monde travaille dans la clarté, sans nuisances administratives ou para professionnels (faux guides, transport touristique clandestins, taxis bons pour la fourrière ou mauvais accueil aux aéroports par exemple…)
Moralité : de l'humilité, du professionnalisme, du sérieux et du dynamisme commercial ainsi qu'un très bon produit touristique nous sont nécessaires pour faire de notre tourisme un secteur plus porteur, plus rentable. Il est vrai que les potentialités touristiques marocaines sont énormes, mais il faut savoir les exploiter, sinon cela ne rime à rien. Les atouts touristiques du Maroc, sont un bon trésor, mais qu'il faut bien savoir exploiter. Pour un secteur hissé en tant que priorité économique nationale, on devrait y mettre beaucoup plus d'énergie, beaucoup plus d'implications et de synergie pour une optimisation économique et sociale rentable à tout point de vue. Cela est faisable si on y met la volonté et la persévérance qu'il faut.
A bon entendeur, salut


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