L'information courrait dans le secteur touristique et balnéaire depuis plus d'un mois déjà. Elle vient de nous être officiellement confirmée par Ahmad Ahmad, représentant du Groupe Dallah Al Baraka, au Maroc. Le feuilleton judiciaire de l'hôtel Palais des Roses entre dans sa phase finale quasi définitive. Le Groupe saoudien vient de racheter, fin décembre 2006, tous les crédits bancaires contractés auprès des de deux banques marocaines. 321 millions de DH ont été déboursés, en dollar à travers des versements bancaires internationaux, pour éponger en totalité les crédits contractés par la société Palais des Roses Internationale qui devient de ce fait, l'actionnaire majorité avec plus de 90%. C'est vraiment une première, en matière hôtellerie et bancaire au Maroc. Dallah Al Baraka met un terme son litige avec les banques, avec son l'associé Azzeddine Lakhouaja, dans la société Palais des Roses Internationales, le rendant de fait très minoritaire et reprend en main l'hôtel Palais des Roses. Reste le litige avec les fournisseurs avec des dus qui tournent autour de 50 millions de DH. Ahmad Ahmad confirme la volonté de Cheikh Salah Kamal de régler définitivement ce dossier en paiement les fournisseurs, sur la base des factures bien justifiées. Le Syndic qui gère actuellement l'hôtel, depuis la dernière décision du tribunal est entrain d'élaborer son dernier rapport financier et de gestion devant mettre un terme au contrôle de la justice et ainsi restituer l'hôtel à la société Palais des Roses Internationales. Plus de créanciers, plus de problèmes avec les fournisseurs ( dans les prochains mois à venir), Dallah Al Baraka désormais, actionnaire principal, s'achemine vers des prises en contact avec des sociétés internationales de gestion hôtelière, à travers plutôt une location de l'hôtel Palais des Roses qu'une gestion pour compte. Ahmed Ahmed désigné depuis trois ans pour suivre ce dossier aura réussi là un coup inattendu de tous. Un coup bien réussi. Il est vrai que ce scénario du rachat de tous les crédits bancaires et le paiement (prévu) de tous les fournisseurs étaient improbables, il y a encore six mois. C'est la volonté du Ckeikh S.Kamal et celle de son fils de vouloir mettre un terme à ce litige et à clore définitivement ce dossier qui est à l'origine de celle solution. Dallah Al Baraka confirme ainsi la solidité de son assise financière avec cette décision qui constitue un précédent dans le domaine hôtelier et bancaire. Il est à savoir que l'hôtel Palais des Roses, reste l'un des meilleurs hôtels pieds dans l'eau qui connaît la réalisation d'un très bon chiffres d'affaires et un bon taux de remplissage malgré les perturbations issues des différents litiges entamés, ces toutes dernières années, dans certains suivent toujours leur cours. B. Hafidi, DG de l'hôtel, un vétéran de l'hôtellerie, a su tirer du bon côte de l'établissement en assurant une gestion de proximité dans l'objectif est de faire bien tourner l'hôtel. Les résultats parlent d'eux-mêmes et sont plus que satisfaisants. Très bon chiffre d'affaire, très bon taux de remplissage, les employés payés à temps, les nouveaux fournisseurs aussi. Pour plus de précisions, il est à signaler que le rachat effectif des crédits bancaires se répartit entre la BMCE avec 158 millions de Dh et la Banque Populaire Centrale, BP Centre-Sud avec 161 millions de DH. Des documents officiels des avocats de ces banques attestent que Dallah Al Baraka devient la société propriétaire de l'hôtel Palais des Roses conformément à la réglementation mettant fin à ces litiges bancaires. Signalons enfin, que Dallah Al Baraka, va se mettre prochainement dans la construction d'une nouvelle unité hôtelière, de luxe, sur 7 ha, à Founty. Elle commence ainsi une nouvelle page et tourne une autre qui fut bien chargée, bien animée à cause du litige avec Azzedine Lkhaouja en tant qu'associé. Dr. Lakhaouja qui avait réussi a construit, tout de même l'une des plus belles unités hôtelières d'Agadir et l'une des meilleures thallaso, à l'échelon national. Bref, le dossier est donc clos, pour Dallah Al Baraka dont les responsables pensent plus vers le développement futur plutôt que vers les regrets, litiges et feuilleton judiciaire interminable du passé récent.