Le service préfectoral de la police judiciaire de Oujda est parvenu, mercredi 5 février, sur la base d'informations précises fournies par les services de la Direction générale de la Surveillance du territoire (DGST), à saisir 50.000 comprimés psychotropes de type "Ecstasy", ainsi qu'une somme importante d'argent qui serait obtenue des opérations de trafic de drogue et de psychotropes. Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indiqué que les recherches et investigations menées dans le cadre de cette affaire ont permis d'arrêter un individu âgé de 49 ans, tandis que les opérations de fouille à l'intérieur de son domicile ont abouti à la saisie de 50.000 comprimés psychotropes de type "Ecstasy", en plus de deux téléphones portables et d'une somme d'argent de 127.150 dirhams qui serait le fruit de son activité criminelle. Les recherches continues ont également abouti à l'arrestation d'un ressortissant algérien en résidence régulière au Maroc pour implication présumée dans le trafic international des drogues saisies, d'après la même source. #مكافحة_تهريب_الإكستازي حجز 50 ألف قرص من مخدر الإكستازي، ومبالغ مالية مهمة بالعملة الوطنية، في عملية نوعية باشرتها الشرطة القضائية بوجدة بتنسيق مع المديرية العامة لمراقبة التراب الوطني، وأسفرت عن توقيف مواطنين مغربي وجزائري يشتبه في تورطهما في #التهريب_الدولي_للمؤثرات_العقلية. pic.twitter.com/Pt9q0aS9qH — DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) February 5, 2020 Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour identifier les voies de trafic de ces grosses cargaisons depuis l'extérieur du Maroc, identifier les individus potentiellement impliqués, et démêler les ramifications internationales de ces actes criminels, ajoute le communiqué. Cette opération s'inscrit dans le cadre des efforts conjoints et intenses déployés par les services de la DGSN et de la DGST dans le but d'assécher les sources de trafic de drogue et de psychotropes, afin de renforcer les mécanismes de prévention et anticiper les crimes contre les personnes et les biens associés ou causés par la prise de comprimés psychotropes, conclut le communiqué.