Le quatrième Dialogue judiciaire, un événement biennal de l'Union africaine, a ouvert ses travaux, mercredi à Kampala en Ouganda, avec la participation du Maroc. Cette 4eme édition placée sous le thème «Faire face aux problèmes contemporains des droits de l'Homme: le rôle du pouvoir judiciaire en Afrique», est marquée par la participation de M. Moustafa Lob, Président de la Chambre administratif de la Cour de Cassation, M. Jouhari Mohammed, membre du Conseil Constitutionnel du Royaume et Mme Jamila Sedqi, Magistrate du tribunal administratif de l'Union africaine. Evénement biennal de l'Union africaine, le Dialogue judiciaire réunit les présidents des Cours suprêmes et des Cours Constitutionnelles des pays membres de l'UA, les présidents et les juges des Cours régionales et sous régionales, des représentants des autres Cours continentales des droits de l'Homme, des représentants de l'UA et des experts. L'objectif principal du Quatrième dialogue judiciaire est d'identifier les principaux problèmes de droits de l'Homme auxquels l'Afrique est actuellement confrontée et le rôle que le pouvoir judiciaire pourrait jouer pour y faire face. Le Dialogue devra aborder notamment le problème des migrations, des déplacés internes et des réfugiés, le droit à la nationalité en Afrique, les « pétitions électorales et droits de l'Homme : le rôle du pouvoir judiciaire », « le terrorisme et protection des droits de l'Homme : le rôle du pouvoir judiciaire ». Le dialogue sera aussi bien consultatif que participatif, notamment par la mise en place de groupes de travail, afin de faciliter l'échange d'informations et le partage d'expériences. Des présentations seront faites par des experts sur certains des sous-thèmes pour un partage des expériences des différentes juridictions aux niveaux national, régional et continental, soulignent les organisateurs.