Mohammed Dkhissi, directeur de la Police judiciaire (PJ), a assuré que ses services sont à mettre hors de cause dans les affaires de divulgation de procès verbaux, réalisés par leurs soins, aux médias. Lors d'un point de presse tenu le 19 septembre à Salé, et répondant aux questions des journalistes, notamment autour de la filtration fréquente de procès verbaux aux médias, M. Dkhissi a déclaré que "la Police judiciaire travaille sous la tutelle des parquets généraux compétents, et ses enquêtes et leur résultats sont de la plus haute confidentialité". Cependant, quand ces procès verbaux sont transmis au parquet, et que les tribunaux s'en saisissent, les parties prenantes et leurs avocats ont le droit d'en obtenir des copies, a expliqué le responsable. "Nous ne sommes pas responsables de ce parcours, et nous ne suivons pas le sort des copies livrées", a-t-il poursuivi.