C'est en 2002 que Samira Sbiaa est portée disparue à Settimo Torinese, une ville qui se situe à quelques kilomètres de Turin. Elle s'y était installée deux ans auparavant avec son époux italien. Aujourd'hui, sa disparition soulève des interrogations. Son mari est même soupçonné de l'avoir tuée. C'est en tout cas ce que semble mettre en avant la carabinieri italienne qui a découvert des ossements humains dans le jardin du domicile conjugal et qui seraient ceux de la Marocaine. Une découverte qui a été faite mardi dans l'après-midi alors que enquêteurs de la police scientifique continuent les recherches, annonce l'agence de presse Ansa. Giuseppe Ferrando, procureur général d'Ivrée et le colonel Francesco Rizzo, commandant provincial des carabiniers de Turin, ont décidé de mener les fouilles sur cette maison de Settimo Torinese, le mois dernier. Les chiens détecteurs de cadavres ont effectivement reniflé et donné des signes sur la présence d'une dépouille. Alors que les carabiniers ont mis la main sur plusieurs armes en utilisant les géoradars. A l'époque des faits, Samira Sbiaa était âgée de 32 ans et son mari Salvatore Caruso n'a jamais fait part de sa disparition et ce compte tenu des demandes insistantes et les inquiétudes de sa famille vivant au Maroc. Durant ces 17 ans, la famille de la Marocaine a tenté à plusieurs reprises de signaler sa disparition, sauf que leurs déclarations de police n'ont jamais été reçues par l'Italie. Ce n'est qu'au mois de février dernier que l'affaire est révélée, lorsque l'association Asti pour l'aide aux femmes en difficulté s'en est saisie, à travers sa présidente marocaine Touria Bouksibi.