Quelque trente long-métrages ont été produits au Maroc au titre de l'année 2018, dont 19 ont bénéficié de l'avance sur recettes estimée à plus de 65 millions de DH (MDH), selon le Centre cinématographique marocain (CCM). L'année 2018 a connu aussi la production de 111 court-métrages, 35 séries télévisées, 18 téléfilms et 163 spots publicitaires, précise le CCM qui a dévoilé le bilan cinématographique samedi à Tanger, juste avant la clôture de la 20-ème édition du Festival national du film de Tanger (FNFT). Concernant la fréquentation des salles de cinéma, le nombre d'entrées a avoisiné 1.562.350 avec 73.124.217 MDH de recettes guichet, souligne la même source. Trois films marocains ("Lahnech", "Korsa" et "Razzia") ont été classés au top 3 du box-office des 30 premiers films, toutes nationalités confondues, représentant 37% en nombre d'entrées et 33,3 % en recettes guichet sur l'ensemble des 30 premiers films, précise-t-on. S'agissant de la production étrangère, 17 long-métrages ont été tournés au Maroc avec un budget de plus de 322 MDH, soit une augmentation de 13,47 % par rapport à l'année précédente, indique le CCM, ajoutant que 16 séries télévisées étrangères ont également été tournées, avec un investissement de plus de 374 MDH. Quant à la participation du cinéma marocain aux manifestations cinématographiques organisées à l'étranger, le document souligne que le film marocain a pris part à 80 festivals en compétition officielle contre 59 films hors compétition, ajoutant que trente films marocains ont été primés à l'étranger, dont 22 long-métrages et 8 court-métrages. Conformément à la décision prise en 2014 par le Conseil d'administration du CCM visant à mettre en œuvre la restauration et la numérisation des archives filmées, le CCM a finalisé la numérisation de 7.500 mn de documents-films. Au total, environ 19.000 mn des archives filmées sont numérisées, précise la même source. Cette opération de préservation et de transformation des archives, de type négatif et positif (image et son) et enregistrées sur bande 35 mm et 16 mm, en support numérique, a permis de garantir leur sauvegarde, faciliter leur exploitation et préserver la mémoire nationale filmique, selon la même source.