A l'occasion du Salon international de l'Edition et du Livre qui se tient du 07 au 17 février à Casablanca, la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud vient de publier le rapport 2017/2018 sur l'Edition et le livre au Maroc. Il s'agit d'un rapport sur les domaines de la littérature, sciences humaines et sociales. L'activité éditoriale marocaine, au titre de l'année 2017/2018, présente un résultat global de l'ordre de 4154 documents, soit une augmentation de 8,37% par rapport au bilan de l'année précédente. Cette recension intègre aussi bien les imprimés, livres et revues, que les publications numériques. Le volume de l'édition numérique, il a connu une augmentation de l'ordre de 85,77% par rapport à l'année précédente soit 823 titres contre 443 titres en pour 2016/2017. Quatre ans après la première édition du Rapport sur l'édition au Maroc, on note une hausse régulière du volume de la production éditoriale marocaine. C'est une croissance portée, en grande partie, par l'édition arabophone qui, avec 3263 titres a atteint 78,55% de l'ensemble des titres recensés. Au cours des quatre dernières années, la part de ces publications numériques marocaines en sciences humaines et sociales est passée de 3,4% en 2015/2016 à 11,55% en 2016/2017 pour atteindre près de 20% en 2017/2018. Le prix moyen d'un livre marocain publié en 2017/2018 est de 70,36 dirhams, soit une augmentation de l'ordre de 5,43 dirhams par rapport à la moyenne du prix du livre au cours de l'année précédente. Il est à noter que le livre marocain reste le moins cher au Maghreb, ainsi, le prix moyen en Algérie est de 73,80 dirhams, en Tunisie est de 113,14 dirhams. En comparaison avec le prix du livre en Europe, le livre marocain ne coûte ainsi que 25,8% du prix public moyen du livre français par exemple.