L'année s'achève sur fond de grève pour les blouses blanches. Les Médecins du service public ont paralysé ce lundi 31 décembre l'ensemble des centres de santé du Royaume. Un énième débrayage à travers lequel ils entendent faire monter la pression sur le gouvernement. "Nous regrettons d'avoir clôturer l'année sous le signe de la protestation. Nous gardons néanmoins l'espoir en des jours meilleurs en 2019", confie à 2M.ma le Secrétaire Général du Syndicat des Médecins du Services Public (SIMSP). Un dernier débrayage de l'année particulièrement suivi, se félicite El Mountadar El Alaoui, estimant à 100% le taux de participation dans différents centres de santé. Le taux le moins important observé est de 57%. Evoquant la dernière réunion tenue le 24 décembre courant avec le ministre de la santé Anass Doukkali, El Mountadar El Alaoui se réjouit de la réactivité de la tutelle, "qui n'a eu cesse d'approuver la légitimité des points constituant le cahier revendicatif défendu par les médecins". "Nous nous trouvons aujourd'hui sur la même longueur d'onde avec le département de la santé. Notre dossier de doléances est désormais entre les mains du gouvernement et du ministère des finances qui pourront trancher sur sa concrétisation", précise M. Alaoui. Une année et demi de mobilisation et un secteur en agonie Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) dénonce une situation salariale insatisfaisante et des conditions de travail chaotiques dans les hôpitaux publics du Royaume. Pénurie en équipements et en ressources humaines, corrélée à la demande accrue en prestation médicales.. sont entre autres les défaillances déplorées par le syndicat et altérant la qualité des prestations médicales fournies au citoyen.