Les infirmiers du secteur public sont en colère. Selon l'Organisation démocratique de la santé (ODT), une grève sera observée le vendredi 26 octobre et ce pour une durée de 24 heures. Dans le cahier des charges de nombreuses doléances dont le manque d'effectif qui nuit gravement à l'exercice des fonctions de manière convenable, indique la meme source dans un communiquee, dont 2M.ma detient une copie. « Malgré l'augmentation des postes budgétaires, la pénurie en personnel infirmier persiste encore au Maroc, avec seulement 32.000 infirmiers en 2017, soit 9,2 infirmiers pour 10.000 habitants », lit-on dans le communiquee. Dans ce sens l'ODT renouvelle sa demande auprès du ministère de tutelle ; l'organisation souhaite une augmentation des effectifs du personnel infirmier pour fair face aa la "pénurie aiguë et le chômage des infirmiers". Le département de tutelle est également appelé à remédier au problème du cadre législatif des professions infirmières en l'améliorant et en élaborant du référentiel d'emploi et de compétences (REC). D'autres points sont mis sur le tapis par l'ODT notamment l'appel pour une formation de base et une formation continue adéquate aux besoins réels en nombre suffisant, ainsi que l'ouverture des cycles de master et de doctorat en nombre suffisant, poursuit le document. Ceci en plus d'une demande d'augmentation de la prime des risques professionnels pour qu'elle soit égale à celle des autres soignants. L'égalisation des chances de la promotion professionnelle à l'instar des autres catégories (comme les ingénieurs, les pharmaciens, les médecins... et autres fonctions publiques) est également évoquée par la profession qui veut enfin que des ordres professionnels soient créer. "Une initiative qui aurait pour but de représenter les infirmiers, sages-femmes et techniciens de santé auprès de l'administration, comme les pharmaciens et les médecins", selon le document.