Ils ne sont pas moins de 5000 Marocains mineurs non-accompagnés à vivre sur le sol espagnol. Constituant 70% du total des adolescents mineurs africains ayant tenté l'aventure européenne, ces jeunes marocains passent par les présides occupés de Sebta et Melilia cherchant à rejoindre l'Espagne ou les pays scandinaves pour y trouver refuge. La prise en charge de ces jeunes migrants sans familles arrivés en masse pose un problème épineux pour les autorités publiques espgnoles. A Sebta, Melilia ou encore en Andalousie, une saturation généralisée des structures d'hébergement a été constatée. Selon El Pais, ces centres d'accueil prenent sous leur tutelle plus de 67% du total des mineurs qui se trouvent actuellement en Espagne, soit 7000 mille. Faisant de la question une priotité de sa politique migratoire et afin de permettre à ces jeunes de s'intégrer dans les meilleures conditions que le gouvernement espagnol, en la personne de Pedro Sànchez a prévu de se réunir avec les responsables des communautés autonomes pour tenter de mieux répartir, sur le sol espagnol, ces jeunes migrants.
Le journal fait état d'arrivées en masse concentrées uniquement dans les trois régions susmentionnées. Ce week-end, douze mineurs sont parvenus à franchir le sol espagnol par voie maritime à bord de deux embarcations. Le sort de ces jeunes demeure inquiétant d'autant plus que leur répartition inégale impacte la qualité de leur prise en charge. A Mélilia, entre 50 et 100 migrants mineurs dorment dans les rues; en Andalousie, les matelas s'amoncèlent à même le sol dans les centres d'accueil, jusque dans les cantines ; en Catalogne également, ils passent la nuit dehors, tandis que la pression est moindre dans d'autres communautés, comme La Rioja, l'Estrémadure ou celle de Castille-et-León.