Le Maroc est l'économie la plus attractive pour les investissements dirigés vers le continent africain, selon l'indice d'investissement en Afrique "Africa Investment Index 2018" (AII) de Quantum Global Research Lab, la division de recherche indépendante de Quantum Global. Selon l'AII, le Maroc se classe premier en raison notamment "de sa croissance économique soutenue, d'un emplacement géographique stratégique, de la hausse de son investissement direct étranger, des niveaux de sa dette extérieure, de facteurs liés à son capital social et d'un environnement d'affaires généralement favorable". Le Maroc a attiré des flux de capitaux étrangers avec régularité, en particulier dans les secteurs de la banque, du tourisme et de l'énergie et grâce au développement de son industrie, selon l'AII. Le Royaume, ajoute l'indice du Quantum Global, "est reconnu comme étant l'un des meilleurs marchés émergents pour l'investissement à l'étranger. Les investisseurs internationaux se tournent vers un large éventail de secteurs, notamment l'énergie, les infrastructures, le tourisme et les TIC, entre autres". Par ailleurs, selon l'AII, l'Egypte, l'Algérie, le Botswana et la Côte d'Ivoire sont parmi les cinq premières destinations d'investissement qui ont totalisé ensemble "un IDE net de 12,8 milliards de dollars en 2016". En termes d'amélioration du classement au cours des trois dernières années, des pays comme le Swaziland, l'Angola, le Rwanda, le Tchad, les Comores, les Seychelles, le Soudan du Sud et la Sierra Leone ont enregistré d'importants mouvements de croissance, comme le montrent les classements réguliers de l'AII sur trois ans. L'AII est élaboré à partir d'indicateurs macroéconomiques et financiers ainsi que sur la base de l'indice de facilité de faire des affaires du Groupe de la Banque mondiale. Cet indice classe les pays en fonction du caractère favorable aux affaires de l'environnement réglementaire. Quantum Global est un groupe international de sociétés actif dans les domaines du capital investissement, de la gestion des investissements, de la recherche macro-économique et de la modélisation économétrique.