C'est ce samedi que s'ouvrent à Abuja, au Nigéria, les travaux de la 52e conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Annoncé initialement pour cette session, l'examen de l'adhésion du Maroc à ce regroupement régional sera acté lors d'un sommet extraordinaire au printemps 2018, nous apprend une source diplomatique proche du dossier. Cet ajournement a été décidé en étroite concertation étroite avec le Maroc, à cause du retard pris pour la finalisation d'une étude d'impact sur cette adhésion. Un document qui n'a finalement été élaboré que le 7 décembre courant. A quelques jours du sommet d'Abuja, il n'a pas pu être consulté par les pays membres de la CEDEAO, fait savoir la même source. Autre raison de ce rapport, l'agenda particulièrement chargé de ce sommet, précise la source de 2M.ma. Il sera notamment question du dossier libyen, de la situation dans les différents foyers de tensions et des défis sécuritaires dans la région. Réalisée par la CEDEAO, l'étude de 70 pages énumère notamment les nombreux avantages de l'adhésion du Maroc à ce regroupement. Elle évoque dans ce sens, la capacité du Royaume à drainer des investissements et son positionnement en tant que 2è pôle économique partenaire de la CEDEAO, après l'Afrique du Sud. Rappelons qu'en juin 2017, la Conférence de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) avait donné à Monrovia, son accord de principe à la demande d'adhésion du Maroc à ce groupement régional. Réunis lors du 51ème sommet ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, les leaders ouest-africains avaient évoqué les liens forts et multidimensionnels de coopération » qui lient le Maroc aux Etats de cette organisation sous-régionale.