Le Bureau Central d'Investigation Judiciaire (BCIJ), relevant de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), a procédé ce samedi au démantèlement d'une cellule de 11 éléments soupçonnés d'être partisans de Daech. Les mis en cause s'activaient à Fès, Meknès, Khouribga, Zaouiat Cheikh, Sidi Bnnour et Sidi Hrazem. Dans l'une des « planques », a été découvert un véritable arsenal, détaille un communiqué du ministère de l'intérieur. L'opération a permis l'arrestation du cerveau présumé de la cellule et de l'un de ses partenaires dans une « planque sûre » située dans le centre-ville de Fès. Dans leur appartement, des munitions, des bonbonnes de gaz, des bombes lacrymogènes et des produits chimiques suspects ont été retrouvés. Des fils électriques, des pesticides, des clous, des appareils de télécommunication, des armes blanches et des sommes d'argent ont également été saisis, ajoute le communiqué. La même source précise que les membres de cette cellule auraient planifié des opérations terroristes dangereuses ciblant des sites sensibles, à l'instigation de coordonnateurs d'une des branches de Daech. L'aspect dangereux de cette cellule réside dans la grande expertise de l'un de ses membres dans la fabrication d'explosifs. Cette opération proactive montre les répercussions dangereuses de l'appareil de propagande de l'Organisation Terroriste dite "Etat Islamique", qui ne cesse d'inciter ses partisans à intensifier les attaques hors de ses zones d'influence sur la scène syro-irakienne, poursuit le communiqué. Les mis en cause seront déférés devant la justice une fois achevée l'enquête menée sous la supervision du Parquet.