Alors qu'il devait effectuer sa première visite officielle en Grande-Bretagne, Donald Trump pourrait faire marche arrière... pour des raisons inattendues. Selon le Guardian, le président américain Donald Trump aurait annoncé à Theresa May qu'il ne voulait pas effectuer de visite d'Etat en Grande-Bretagne au cas où l'opinion publique au royaume était toujours en sa défaveur. De ce fait, le président américain pourrait simplement annuler sa visite au cas où des manifestations significatives seraient organisées contre lui au Royaume-Uni. Après la publication de l'article du Guardian, dimanche 11 mai, les Etats-Unis ont réagi publiquement à ces informations. Des responsables de l'administration Trump ont en effet déclaré que "la visite du président américain en Grande-Bretagne était actuellement hors de son calendrier", rapporte le HuffPost, qui cite le média Gleen Thrush. Ce retournement de situation improbable, alors que Theresa May avait invité Donald Trump au lendemain de son investiture, survient quelques jours après les attaques frontales du président américain au maire de Londres, qui est de confession musulmane. Trump a accusé sur Twitter, sa plate-forme de communication préférée, Sadiq Khan de prendre le terrorisme à la légère, après que le maire londonien a tenté de rassurer la population au lendemain de l'attentat qui a touché sa ville en indiquant qu'une "présence policière renforcée" a été mise en place. Visite au Royaume-Uni ou pas pour le président américain ? Si Trump applique ses menaces, il pourrait certainement pas se rendre au Royaume-Uni pour rencontrer la reine Elizabeth II. Une pétition en ligne appelant à transformer cette visite d'Etat en simple visite afin d'éviter à la reine "l'embarras" de rencontrer Trump s'approche en effet des 2 millions de signataires sur le web British.