La ville de Tanger accueillera du 26 au 30 avril, la 8ème Rencontre des amateurs de musique andalouse qui connaitra la participation d'une panoplie d'artistes issus de Tanger, Tétouan, Rabat et Oujda. Initiée par l'Association Nassaim Al Andalous, cette rencontre musicale se veut être un rendez-vous incontournable dans le domaine de la musique andalouse qui vise à promouvoir cet art ancestral et en perpétuer la diffusion auprès des jeunes, indique un communiqué des organisateurs. Cette manifestation culturelle distinguée ambitionne également de renforcer le dialogue musical, dans le cadre d'une interaction artistique entre les deux rives du Détroit. Les organisateurs ont prévu, pour cette édition, un programme riche et varié. Plusieurs concerts de musique andalouse seront au rendez-vous pour le plus grand bonheur des amoureux de cet art. Ils seront assurés par Amine Debbi de Rabat, avec la participation d'Al Haj Mohammed Bajeddoub, et des artistes Abdelah El Makhtoubi, Anouar Znaidi et Mohamed Aaboud, ainsi que l'association Al Moussilia d'Oujda pour le chant gharnati, sous la direction artistique de Mohsin Zemmouri, avec la participation de l'artiste Bayan Belmyachi. D'autres spectacles seront également animés par l'orchestre El Hayek tétouanais, sous la direction d'Amin Chamchouâ, l'orchestre Mohamed Larbi Temsamani, sous la direction d'Amine El Akrami, et l'association des amateurs de la musique andalouse au Maroc, sous la direction d'Ahmed Marbouh, avec la participation de l'orchestre de Tanger pour la musique andalouse, sous la direction de Ismail El Idrissi. Cette édition de « Tanger métropole » sera également émaillée d'un vibrant hommage qui sera rendu au maître incontesté du chant andalou au Maroc, Al Haj Mohammed Bajeddoub, en reconnaissance de sa contribution à l'enrichissement de la scène artistique marocaine, en particulier le domaine de la musique andalouse. Par la même occasion, les participants commémoreront tous ensemble le 16ème anniversaire de la disparition de Mohamed Larbi Temsamani, doyen de l'école tétouanaise, en vue de braquer les projecteurs sur le legs artistique de cette grande figure de la musique andalouse au Maroc.