La propagation du nouveau variant Omicron au Maroc a entraîné une nouvelle ruée sur les tests antigéniques rapides. La demande semble dépasser largement l'offre et le pharmacies d'officine peinent toujours à trouver de nouveaux fournisseurs. Contacté par 2M.ma, Mohamed Lahbabi, président de la Confédération des Syndicats des pharmaciens d'Officines, souligne que la demande est très élevée face à une pénurie de fournisseurs. « La majorité des pharmacies d'officine sont actuellement en rupture de stock », souligne le président, qui évoque le problème du marché noir qui persiste toujours. A noter qu'une dizaine de marques autorisées par la Direction du Médicament et de la Pharmacie (DMP) est mise actuellement sur le marché national. « Même avec l'avènement des nouveaux variants (Omicron et Delta), la fiabilité de ces tests reste la même », poursuit Mohamed Lahbabi. Ces tests antigéniques rapides sont utilisés également au niveau des centres de prélèvements et des urgences pour les cas suspects, nous confie Nihal Bhirich, Pharmacienne au centre hospitalier de Mohammedia. Pour rappel, les pharmacies d'officine n'ont plus le droit d'effectuer les tests rapides mais continuent cependant à les dispenser, conformément à la loi 17-04 dans son article 30, 84-12 et 08-11. Depuis le 23 août, seuls les laboratoires de biologie médicale, des secteurs public et privé ont le droit de réaliser les examens biologiques de dépistage et de diagnostic de l'infection par le SARS-CoV-2, qu'ils soient de biologie moléculaire, antigéniques ou sérologiques, conformément au cahier des charges. Le Ministère souligne que ces examens biologiques doivent être accessibles aux citoyens en respectant la normalisation des prix des réactifs à usage in vitro et des tarifications des actes fixés par l'administration. A noter que ces tests antigéniques qui ont font preuve d'efficacité face aux variants, seraient toutefois moins sensibles à Omicron, d'après l'Agence Américaine des médicaments. * Covid-19: le prix de tests rapides divisé par deux pour les pays défavorisés