Malgré les inquiétudes suscitées par le variant Omicron, les taux d'hospitalisation seraient moindres avec celui-ci et la vague due à ce variant en Afrique du Sud serait déjà en train de s'essouffler et semble être plus courte que prévue, souligne des études récentes. D'après le rapport de l'Impérial Collège London, les hospitalisations seraient réduites des deux tiers soit 40 à 45% moins d'hospitalisations. Par ailleurs, une récente étude sud-africaine suggère que les hospitalisations et les cas graves seraient de 80% moins (5 fois) par rapport à Delta. Toutefois, selon lDr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur marocain en politiques et systèmes de santé, toutes les données précitées sont à relativiser. « Les auteurs des trois études attirent l'attention sur le fait de commenter les résultats avec précaution. On ne peut déduire si cette virulence moindre est le fait des caractéristiques intrinsèques du variant lui-même ou c'est à cause du fait que le variant ait touché des populations déjà immunisées, soit par des infections antérieurs ou la vaccination », précise-t-il. Et de poursuivre qu'en Afrique du Sud la population déjà infectée est estimée à 60 – 70%. Une infection antérieure qui ne protège pas beaucoup contre Omicron mais qui protégerait contre les formes sévères. D'après le spécialiste, en attendant des données spécifiques, impossible de prévoir le degré de virulence et de menace sur les systèmes de santé après la propagation du variant parmi les populations non vaccinées ou non complètement vaccinées et n'ayant jamais contracté la COVID 19. Le médecin souligne qu'il s'agit d'études préliminaires, de tailles réduites et dans des conditions particulières difficilement transposables à d'autres profils de populations. Dans la foulée, Dr Hamdi souligne que la vigilance, le respect des mesures barrières et l'accélération de la vaccination ainsi que celle de rappel, restent les seuls moyens de protection pour mettre fin à la pandémie, notamment sur fond de propagation fulgurante d'omicron sur la planète. * Variant Omicron : un symptôme inhabituel observé chez les jeunes, selon un médecin britannique