Les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques sont appelés à relever leurs engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES) plus régulièrement que prévu dans l'accord de Paris, et ce dès 2022. Le nouveau projet de décision finale de la COP26, publié vendredi, indique cette révision doit être faite "en prenant en compte les circonstances nationales particulières", ouvrant la voie à des aménagements pour certains pays. Autre point d'orgue de ce document, les Etats sont invités à limiter les "financements inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l'utilisation du charbon "sans système de capture" de carbone. Une formulation atténuée par rapport à la précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles". A quelques heures de la fin de cette conférence qui doit officiellement s'achever à 18H00, la question d'énergies fossiles continue donc d'animer les négociations, en particulier pour les pays producteurs ou ceux qui en dépendent pour leur production énergétique. Selon certains observateurs, cette mention constitue tout de même une avancée puisque ces énergies, première source des émissions de GES ne sont même pas mentionnées dans l'accord de Paris.
* COP26: une crise économique majeure guette les pays les plus vulnérables (rapport)