La 18ème édition du Festival International Cinéma et Migrations aura lieu du 13 au 18 décembre prochain, à Agadir, à l'initiative de l'association "Al moubadara attakafiya". Restant fidèle à son thème, le festival procède à une sélection internationale de nouveaux films longs et courts métrages, ayant pour thème l'émigration ou réalisés par des immigrés durant les deux dernières années, indique un communiqué des organisateurs. Ces films seront programmés pour les deux compétitions officielles encadrées par deux jurys dont celui des longs métrages présidé par l'écrivain, poète et peintre franco-Marocain, Tahar Ben Jelloun alors que le deuxième jury des courts métrages est présidé par Bilal Marmid, journaliste et critique de cinéma. La rubrique hommage de cette édition comporte la consécration du talentueux Samy Naceri, acteur Français fils d'immigré, et grand amoureux du Maroc, qui a pu marquer par ses rôles et son énergie débordante la scène cinématographique française avant de se lancer à la conquête d'Hollywood. Un hommage sera rendu, également, à l'humoriste Franco- Marocain Bouder et à l'actrice Majdouline Idrissi. Seront organisés parallèlement aux projections des films en compétition, des conférences et séminaires thématiques animés par des chercheurs et spécialistes du thème, ainsi que des ateliers de formation dans les métiers de cinéma, ouverts aux jeunes cinéastes Marocains. Aussi pour offrir au public du festival l'occasion de suivre la production cinématographique marocaine, le festival propose un cycle du réalisateur Marocain résidant en Suisse, Mohcine Basri, à travers la projection de ces trois longs métrages. Cette édition représente, également, un défi promotionnel de la culture à travers le 7ème Art qui prône les valeurs de partage et d'échanges. Cette édition est réalisée en partenariat avec le Centre cinématographique Marocain (CCM), le CCME, le conseil de la région Souss Massa, la Wilaya de la région Souss Massa, le conseil préfectoral d'Agadir Ida Outanane, la commune d'Agadir, l'université Ibn Zohr et des partenaires institutionnels publics et opérateurs privés.