Dans la conjoncture actuelle où la relance de l'activité économique et sociale est une priorité, il existe "une obligation morale à transformer l'acte individuel de vaccination en un acte collectif parce qu'en me protégeant, je protège les autres", estime Joël Ruet, économiste au CNRS (France) et président du collectif "The Bridge Tank". Intervenant en duplex depuis Paris au JT Infosoir du lundi 25 octobre sur 2M, M. Ruet a indiqué que le monde est dans une nouvelle phase dans le traitement de la pandémie, avec des impératifs et des spécificités qui diffèrent de la période de son avènement. "Avant, il fallait empêcher le virus de circuler mais, ce faisant, on empêchait les populations de circuler, c'était le confinement", rappelle-t-il, une mesure nécessaire au vu de l'absence de vaccin. Aujourd'hui, à la lumière des vaccins disponibles et de l'expérience accumulée par les virologues et les scientifiques, les marocains peuvent sortir en étant protégés. C'est notamment le but de la campagne nationale de vaccination lancée par le Maroc, indique l'économiste. "Le Royaume, qui vient d'avoir un nouveau gouvernement, a un plan de relance très important. Ce plan ne vise pas seulement de rattraper le retard engandré par la pandémie mais aussi les retards structurels sur les dix dernières années. Il faut absolument dans ce contexte là que les gens puisse sortir en étant protégés et en protégeant les autres pour mettre en oeuvre ce plan", a-t-il souligné. Retrouvez le passage de Joël Ruet, dans son intégralité, dans cet extrait.
* Pass vaccinal: le gouvernement accueille avec satisfaction la forte affluence vers les centres de vaccination