Le Maroc dispose de plus de 550 greniers collectifs "Igoudars", dont un nombre important se situe dans les provinces du Sud, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, M. Othman El Ferdaous. En réponse à une question orale sur "La protection des monuments archéologiques et historiques dans les provinces Sud du Royaume" posée par le groupe haraki à la Chambre des conseillers, le ministre a affirmé que le coup d'envoi d'un projet national visant à inscrire les "Igoudars" au patrimoine mondial de l'Unesco a été lancé, relevant qu'il existe plus de 550 greniers collectifs "Igoudars" au Maroc, dont la plupart se trouvent dans les provinces du Sud. M. El Ferdaous a souligné, dans ce sens, que ces greniers collectifs incarnent la profondeur de la culture amazighe au Maroc et dénotent la méthodologie d'exploitation des ressources naturelles par la population locale. Le ministre a, à cette occasion, passé en revue les efforts consentis en vue de protéger les monuments archéologiques et historiques dans les provinces du Sud, notant qu'au niveau de la région de Guelmim-Oued Noun, le ministère a créé des centres de conservation des pétroglyphes d'importance historique, en particulier "Adrar Zarzam" dans la commune d'Aday dans la province de Guelmim, ainsi que la restauration de "Agadir Tikida" dans la commune Boutrouch à Sidi Ifni. Un centre d'information et de documentation sur le patrimoine rocheux et archéologique de la région Guelmim-Oued Noun est en cours de construction, a-t-il également fait savoir. En ce qui concerne la région de Dakhla Oued-Eddahab, M. El Ferdaous a fait valoir l'élaboration d'une carte archéologique préliminaire des sites archéologiques de la région, ainsi que l'inscription de 19 sites archéologiques et naturels au Registre national du patrimoine, en plus de la construction d'un centre de conservation des pétroglyphes et des sites archéologiques à Bir Gandouz. Quant à la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, trois centres de conservation ont été construits pour superviser et surveiller les sites archéologiques, a-t-il conclu. Selon un communiqué de la Chambre des représentants, El Malki a rappelé au début de la réunion les derniers développements de la juste cause palestinienne, la situation sur le terrain à Al-Qods, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que les attaques condamnées par tous les Marocains, ayant visé les civils, les bâtiments, les médias et les installations économiques. Le président de la Chambre et les membres du Bureau ont souligné les rôles importants que joue le Comité Al Qods, présidé par SM le Roi, dans la protection de la ville sainte, outre son action ininterrompue en vue de faire face à toutes les tentatives de changement du statut juridique de la ville. En ce qui concerne l'action législative de la Chambre, le Bureau a examiné et soumis à la Commission des infrastructures, le projet de loi n° 03.19 relatif à l'occupation temporaire du domaine public de l'Etat, comme il a également renvoyé à la même commission un projet de loi modifiant et complétant les articles 306 et 313 de la loi n° 52.05 portant Code de la route. S'agissant de l'activité législative de la Chambre, le Bureau a examiné les constatations et conclusions de la commission chargée d'étudier l'évolution de la situation législative, que ce soit par rapport aux projets ou aux propositions. Le Président de la Chambre a rappelé les deux réunions tenues par la commission, dont l'une en présence du ministre d'Etat chargé des Droits de l'Homme et des relations avec le Parlement, consacrées aux projets non encore programmés dans le cadre des commissions permanentes concernées, ceux dont l'examen a été arrêté, ainsi qu'aux projets ayant fait l'objet de décisions de la Cour constitutionnelle, des propositions de lois ayant obtenu un avis favorable du gouvernement. Le communiqué a souligné que le président de la Chambre, les membres de la Commission et le ministre d'Etat avaient fourni toutes les explications concernant les axes précités et il a été décidé de saisir les commissions permanentes pour entamer la programmation en concertation avec les ministres concernés dans un délai maximum de 15 jours. En ce qui concerne l'action législative de la Chambre des représentants, le Bureau a été informé de l'état d'avancement des travaux des commissions permanentes et de la situation des projets et propositions en examen. Pour ce qui de l'action de contrôle, le Bureau de la Chambre a délibéré sur la programmation hebdomadaire et a décidé de fixer une séance pour lundi 24 mai consacrée à l'axe socio-économique.