Dans son numéro du jeudi 4 avril, "Grand Angle" consacrait l'enquête du mois aux habitations menaçant ruine après une série d'effondrements à Derb Moulay Cherif et Derb Jrane dans l'ancienne médina de Casablanca. Encore un autre hiver redouté par les habitants de Hay Mohammadi et ceux de l'ancienne médina de Casablanca où plusieurs habitations menaçant ruine se sont effondrées simultanément suite aux fortes précipitations qui se sont abattues sur la capitale économique en janvier dernier. Murs Fissurés, toitures délabrées et fondations fragilisées par l'humidité, les habitations anciennes s'écroulent comme des châteaux de cartes aux premières gouttes de pluie. Les occupants, modestes propriétaires ou locataires de longue date vivent à la merci de la météo … Les plus chanceux, se retrouvent sans toit et leurs affaires sous les décombres, les autres y laissent leur vie… Un sort méconnu Chaque effondrent sème la panique chez les voisins et autres des bâtiments menaçant ruine dans la médina. Sommées d'évacuer leurs habitations, certaines familles n'ont pas les moyens pour supporter les frais de relogement ou encore dépensent toutes leurs économies dans des réparations aléatoires pour colmater les brèches. Pourtant, rien ne dissipe les angoisses de la menace omniprésente de l'écroulement… Les autorités communales tirent la sonnette d'alarme Les pouvoirs publics sont intraitables sur la question… Les autorités communales multiplient les arrêtés d'évacuation imminente et de démolition depuis 2012 mais la plupart des mises en demeure restent lettre morte. A qui incombe la responsabilité pour garantir l'exécution de ces arrêtés ? Dans l'attente du relogement, les familles sont soutenues par les pouvoirs publics et les associations de quartiers à l'image d' «Initiative urbaine».