Dans un courrier adressé, lundi 27 juillet, aux membres de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), son président Chakib Alj annonce que l'instance patronale attend toujours une réponse officielle du gouvernement s'agissant de la requête de reporter la revalorisation du SMIG. "A date et après deux sessions de dialogue social, aucune réponse officielle n'a été communiquée au moment où les entreprises doivent établir la paie de leur personnel", a affirmé le président de la CGEM dans son courrier émis aux chefs d'entreprises membres de l'instance. Et de rajouter, "Nous savons pertinemment que dans les secteurs en difficulté, la hausse du SMIG aura une forte incidence sur l'emploi et rendra le secteur informel plus attractif. Or notre responsabilité à tous est de protéger nos salariés en maintenant leurs postes et de réussir la relance souhaitée pour notre économie". * Lire aussi : Dépistage massif, Télétravail, smig... Revoyez le passage intégral de Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM Afin de préserver les emplois, la CGEM «a, dans une démarche concertée et responsable, saisi le Chef du Gouvernement pour surseoir -d'un an- à la seconde augmentation du SMIG, d'autant plus que le décret loi instaurant l'état d'urgence est venu suspendre les échéances sociales, fiscales et juridiques", poursuit-il. En l'absence de toute réponse officielle de la part du gouvernement El Othmani, Chakil Alj a pris l'initiative d'orienter les choix des entreprises, "A ce titre, j'encourage les entreprises des secteurs non impactés par la crise à appliquer la seconde hausse du SMIG. Les entreprises opérant dans les secteurs actuellement en difficulté, sont, quant à elles, appelées à favoriser le maintien de l'emploi, notamment en reportant l'augmentation du SMIG", indique-t-il dans le courrier.