La Corée du Sud a reconnu mardi 22 juin qu'elle luttait depuis mi-mai contre "une deuxième vague" de coronavirus, avec entre 35 et 50 nouveaux cas répertoriés chaque jour, essentiellement à Séoul et ses environs. Le pays était en février le deuxième le plus touché par l'épidémie, mais les autorités sud-coréennes étaient parvenues à maîtriser la situation au travers d'une stratégie très poussée de tests et de traçage des contacts des personnes infectées, sans même imposer de confinement obligatoire. Les consignes de distanciation sociale avaient cependant été assouplies après les vacances de début mai et le pays avait globalement retrouvé un fonctionnement normal. Le pays enregistre cependant plusieurs semaines entre 35 et 50 nouvelles contaminations chaque jour, essentiellement à Séoul et dans sa région, une zone qui concentre la moitié de la population du pays. "Nous pensons que la deuxième vague dure depuis les vacances de mai", a déclaré le directeur des Centres coréens de contrôle et de prévention des maladies (KCDC), Jung Eun-kyeong. Des mesures de distanciation sociale ont été réimposées fin mai après l'apparition de foyers de contamination à Séoul et à proximité. La plupart des cas enregistrés ces trois dernières semaines ont cependant été importés. Au total, 46 nouveaux cas ont été répertoriés mardi, portant le total national à 12.484. Sur ces 46 cas, 30 étaient des passagers arrivés de l'étranger.