Le verdict est tombé ce vendredi 3 avril pour le cheikh salafiste dénommé "Abou Naïm". Il écope d'un an de prison ferme et d'une amende de 2000 dirhams. Placé en garde à vue le 17 mars dernier à la disposition de l'enquête judiciaire menée par le bureau national de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, "Abou Naim" avait tenu des propos comportant une incitation à la haine et à la violence ainsi que des éléments fondateurs à des actes criminels menaçant gravement l'ordre public. La veille de son arrestation, le salafiste est apparu dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux dans laquelle il critiquait la décision de l'Etat de fermer les mosquées comme mesure préventive pour contenir la propagation de la pandémie. "Une vidéo provocatrice, laquelle comprend des éléments excommuniant l'Etat et ses institutions" avait souligné la Direction Générale de la Sûreté Nationale dans un communiqué.