A périmètre comparable, le chiffre daffaires consolidé progresse de 7,5%. Le résultat net part du groupe se maintient à 352,4 MDH contre 355 MDH sur le premier semestre 2004, et ce malgré le recul du résultat dexploitation de 17,6%. La progression des activités financières compense le recul des activités agroalimentaires et minières. En guise dintroduction à la présentation des résultats du groupe ONA à fin juin 2005, Saâd Bendidi, président-directeur général, a tenu à rappeler les évènements ayant marqué le contexte aussi bien national quinternational. La croissance mondiale a été portée par celles des Etats-Unis et de la Chine. Le contexte international a été aussi caractérisé par une appréciation du dollar et un ralentissement de la croissance de lUnion européenne, notre principal partenaire. La hausse du baril de pétrole nest pas restée sans effet sur les résultats des filiales de la Holding. Dans un tel contexte, la holding a initié plusieurs grands projets, dont notamment celui relatif à la conversion des comptes consolidés aux normes IFRS pour se mettre en conformité avec les normes internationales, fournir une plus grande transparence et donner une approche plus économique sur les éléments bilantiels. «Des chantiers structurants dont les effets se feront ressentir sur les prochains exercices», précise Saâd Bendidi. Autres faits marquants : il sagit du projet de synergie des participations du groupe en vue didentifier et de mettre en valeur les synergies de coûts et de revenus entre les filiales du groupe. Un projet de trésorerie est également en cours de réalisation en vue daméliorer le processus de cash pooling existant. Indicateurs financiers Le chiffre daffaires consolidé a progressé de 7,5%, sétablissant à 11,88 Mds de DH au cours du premier semestre 2005. Le secteur des mines a enregistré une hausse de 33,6% du CA, et ce malgré la dégradation du cours du cobalt et la baisse de la parité $/DH. Cette évolution résulte essentiellement du démarrage de Drâa Sfar (CMG) et de Samira Hill (Semafo) au second semestre 2004 et à la hausse des cours des autres métaux. Le secteur agroalimentaire enregistre une baisse de 2,5% du CA à cause dune concurrence très vive dans les segments des huiles de table et des produits laitiers frais et du recul des granulés pour Cosumar. Le secteur de la distribution enregistre une amélioration de 16,4% du CA, en raison essentiellement de la poursuite des programmes de développement de la grande distribution. Le résultat dexploitation consolidé a baissé de 17,6%. Cette contre-performance résulte du recul des activités agroalimentaires (-25,4%), à cause de lérosion de la marge brute sur les huiles de table (-95 MDH), ainsi que de laugmentation des coûts dachat des matières premières (poudre de lait, anchois frais ). Le résultat net part du groupe à périmètre comparable a enregistré un léger recul de 0,7%. Saâd Bendidi estime à cet effet que la bonne performance réalisée par les activités financières permet de compenser la contre-performance opérationnelle des activités agroalimentaires et minières et de maintenir le résultat net part du groupe à un niveau similaire à celui de la période précédente. Lendettement net consolidé du groupe sétablit à 4.886,9 MDH à fin juin 2005 contre 4.042,5 MDH au 31 décembre 2004. Cette évolution sexplique essentiellement par les investissements opérationnels du groupe et par la distribution de dividendes exceptionnels par Lesieur Cristal, Centrale laitière et Cosumar. Le résultat net dONA S.A sélève à 921,1 MDH au 30 juin 2005 contre 1.417,1 MDH à la même période une année auparavant. Le holding a ainsi poursuivi sa politique doptimisation des fonds propres des filiales qui sest traduite par le versement de dividendes exceptionnels. Pour le second semestre 2005, le groupe ONA prévoit de poursuivre le projet synergies consistant à dégager des revenus et des économies additionnels entre les filiales du groupe. Autres objectifs et qui ne sont pas des moindres pour le groupe : la réussite de lintégration des sucreries publiques acquises par le groupe le 15 septembre dernier et les hisser au même niveau de rentabilité que Cosumar et la poursuite du développement de Centrale laitière et Lesieur en misant sur linnovation et la qualité