Les ressources clientèle se sont inscrites en hausse de 8,9% par rapport au premier semestre de lexercice 2004, sétablissant à 93 Mds de DH. Le produit net bancaire enregistre une progression de 7,7% à 2,62 Mds de DH, tandis que le résultat net progresse de 9% à 638 MDH. Lexercice 2005 aura été riche en événements pour le Crédit Populaire du Maroc. Outre la mise en place des instruments juridiques, organiques et procéduraux de la réforme du CPM (telle que définie par la loi 12-96), il a été procédé à la révision de la note de la BCP par Standard & Poors de «BB/positive/B» à «BB+/stable/B» et à la certification de lactivité monétique du groupe. Autant déléments positifs qui ont contribué à conforter le rôle du CPM dans sa mission de créer une dynamique locale et régionale. Une dynamique largement reflétée par les chiffres dévoilés lundi dernier par le président du groupe, Noureddine Omary, à loccasion de la présentation des résultats semestriels au 30 juin 2005. Il ressort ainsi des indicateurs dactivité que les ressources clientèle du CPM se sont inscrites en hausse de 8,9% par rapport au premier semestre de lexercice 2004, sétablissant à 93 Mds de DH. Elles sont surtout dopées par une forte progression des dépôts locaux de 12,7% (ou 4,9 MDH), et dans une moindre mesure par la hausse des ressources MRE de 5,7% (ou 2,7 MDH). Sur le segment des MRE particulièrement, le groupe saccapare pratiquement 60% des dépôts. La segmentation des ressources globales laisse apparaître une augmentation des ressources rémunérées de 3,8% à 38,4 Mds de DH et une hausse plus important de celles non rémunérées qui sétablissent à 54,7 Mds de DH, soit +12,7%. Limplication du CPM dans le financement de léconomie devient plus important, au regard notamment de lévolution des crédits à léconomie qui atteignent 48,6 Mds de DH, en augmentation de 15,3%. Ce sont essentiellement les entreprises qui en ont bénéficié, drainant 61% des crédits, alors que le reste est allé aux particuliers. Tout autant, les engagements par signature enregistrent une forte évolution de 36,4% à 9,8 Mds de DH, traduisant un taux de réalisation du budget de lordre de 99,9%. Cela se traduit, comme la souligné Omary, par une «progression de 2,9 points (52,5%) du coefficient demploi du CPM, et ce suite à lévolution plus que proportionnelle des crédits à léconomie par rapport aux dépôts, soit respectivement 15,3% et 8,9%». Indicateurs financiers Le produit net bancaire du CPM enregistre une progression de 7,7% à 2,62 Mds de DH, constitué essentiellement par la marge dintérêt qui en représente 86% et qui sest inscrit en hausse de 8,3% à 2,25 Mds de DH. La marge sur commissions, de 224 MDH, saccroît de 4,2%, tandis que le résultat des opérations de marché sétablit à 138 MDH pour une évolution de 4,5%. Parallèlement, le taux de créances en souffrance sinscrit en baisse, passant de 15,45 à 14,67% dune période à lautre, même si lon a pu noter un accroissement en terme de volume. «Cette augmentation de 9,5% des créances en souffrance est due en partie à lapplication des nouvelles dispositions de ladditif de la circulaire 19/G relatif à la règle de contagion qui a eu un impact de 203 MDH», explique Omary. Quant au coefficient dexploitation, il passe de 47,2% à 45,6%, saméliorant de 1,6 point, traduisant la progression du PNB de 7,7% plus soutenue que celle des charges générales dexploitation (+4%). Le résultat brut dexploitation du CPM saméliore de 20,8% à 1,37 Md de DH, tandis que le résultat net progresse de 9% à 638 MDH par rapport au premier semestre de lexercice précédent, impacté, comme le précise Omary, par «la constitution dune provision pour risques généraux de lordre de 90 MDH». Notons par ailleurs que les fonds propres évoluent de 12,4% à 10,56 Mds de DH, alors que le total bilan varie de +7,9% pour sétablir à 106,9 Mds de DH.