* L'événement se déroulera à Marrakech au mois d'octobre prochain et réunira des représentants des pouvoirs publics, de la société civile et des entreprises. * La réunion sera consacrée à plusieurs questions comme la liquidité financière de la région, son potentiel et sa croissance démographique, parallèlement à ses principales carences géopolitiques. Le Forum économique mondial, plus connu sous le sigle de WEF, tiendra sa prochaine réunion consacrée à la région MENA en octobre prochain à Marrakech. Organisé sous le thème «Sens, Résilience et Prospérité», l'événement réunira des représentants des pouvoirs publics, de la société civiles et des entreprises. «Il s'agit, comme l'a expliqué Mohamed Horani, président du patronat marocain, de se pencher sur les moyens de relever les défis ». En effet, la réunion se tiendra dans un contexte marqué par plusieurs incertitudes et inquiétudes, notamment la volatilité des prix des matières premières comme le pétrole, la pénurie de l'eau et les flux migratoires qui exercent une pression constante. «Le WEF sera une occasion propice pour examiner la complémentarité des atouts entre les régions du monde », a expliqué Horani. Le sommet du WEF accordera également une attention particulière aux fonds souverains et à leur orientation croissante vers un engagement régional dans des domaines essentiels tels que les énergies renouvelables, les systèmes sociaux et de santé, le développement des infrastructures et la maturité technologique. Anas Alami, qui sera le coprésident du WEF, a souligné qu'il y a des attentes et aussi des perspectives. Les situations alarmantes de certains Etats ont nécessité le retour au protectionnisme et l'adoption de réformes structurelles». Le Directeur général de la CDG a déploré «l'asymétrie culturelle, économique et sociale entre les régions du Nord et du Sud». «Il y a un manque d'échange économique, d'investissement intrarégional. L'intégration maghrébine aura beaucoup de bienfaits pour la région». Pour ce qui est du Maroc, Alami a prôné le maintien de la dynamique économique enclenchée il y a quelques années. « Pour maintenir le rythme, il faut plus d'épargne, développer la bancassurance et augmenter le taux de la bancarisation », a-t-il précisé. Alami a appelé à changer la perception qu'on a du Maroc. « On n'est pas bien classés par rapport aux efforts fournis. On fait nettement mieux les choses que les perceptions », a-t-il rapporté . Les perspectives de la région MENA en tant que faiseur d'opinion seront examinées en vue d'étudier la liquidité financière de la région, son potentiel et sa croissance démographique parallèlement à ses principales carences géopolitiques. L'évènement permettra de traiter des nouvelles modalités de commerce et d'investissement d'une rive à l'autre de la Méditerranée et avec l'Afrique subsaharienne» qui seront prises en compte, ainsi que les réformes émergentes de la région avec les Etats-Unis et la Chine. «Le WEF 2010 de la région MENA est un lieu pour parler d'espoir. Nous avons une série d'actions au niveau régional, mondial ou sectoriel», a indiqué André Schneider, Directeur des opérations du WEF tout en situant les missions de son organisation : «Dans un esprit entrepreneurial on cherche l'intérêt de toute la société en faisant converger les points de vue des pouvoirs publics, de la société civile et des entrepreneurs».