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Financement : Quand des banques s’intéressent à l’amont agricole
Publié dans Finances news le 24 - 04 - 2009

* Aucune banque de la place n’a les capacités de financement du Plan vert qui table sur une enveloppe d’investissement de 100 Mds de DH.
* Outre le Crédit Agricole, qui est pionnier du secteur, des banques comme AWB ou la BCP entrent dans ce marché.
Le financement de l’agriculture est l’une des grandes problématiques que le Plan vert devrait résoudre, surtout au niveau de l’amont agricole qui reste sous la contrainte des aléas climatiques. La plupart des agriculteurs possèdent des exploitations de moins de 5 hectares et dans des zones bour. Ce qui implique que les récoltes, généralement des cultures vivrières et fourragères, varient selon les saisons et la moyenne de la pluviométrie. Pratiquement, deux années sur trois sont sèches si l’on se réfère aux statistiques des trente dernières années. Les agriculteurs rencontraient beaucoup de difficultés financières, aussi bien pour régler leurs dettes que pour leur trésorerie et le financement de la campagne suivante. L’Etat, via le Crédit Agricole du Maroc (CAM) et le Fonds de développement agricole (FDA), a mené une politique de financement dédiée et encadrée du secteur, surtout sa partie la plus vulnérable.
Mais les ambitions du Plan vert dépassent largement les capacités de CAM. Au programme figurent plus de 100 Mds d’investissement à l’horizon 2020. De ce fait, c’est tout le paysage bancaire qui est sollicité, surtout les grandes structures. C’est Attijriwafa bank (AWB) qui a ouvert le bal à travers une offre dédiée. Le Pacte vert est le fruit d’une convention signée dernièrement entre le ministère de l’Agriculture et AWB. Il comprend des offres bien adaptées et des intérêts modulables selon chaque filière. A cet égard, AWB a signé des conventions avec des agrégateurs comme la Centrale laitière, qui encadre plus de 110.000 éleveurs de vaches laitières, et des équipementiers comme Stokvis ou Comicom. D’autres organismes bancaires ont annoncé leur intention de participer à la réussite du Plan vert à travers des produits cibles.
La Banque populaire a déjà manifesté son intérêt pour le programme. Son offre devrait être similaire à celle de AWB. Les autres banques, notamment la BMCE, étudient la possibilité d’intégrer ce marché. Pourquoi alors les banques, qui ont depuis toujours délaissé le secteur agricole, commencent-elles à s’y intéresser, surtout à sa partie amont? «Il y a l’engagement total de l’Etat qui veut réussir le Plan vert et qui, de ce fait, présente une certaine garantie. Les banques, pour leur part, ne vont pas financer tous les projets, mais les dossiers qui sont viables et rentables et créateurs de valeur ajoutée», a expliqué un banquier de la place.
CAM, pour sa part, reste le pionnier du financement agricole. La banque verte a déjà présenté son offre il y a quelque temps.
Depuis sa création, le Crédit Agricole du Maroc a pour mission le financement de l’agriculture et des activités concernant le développement économique et social du monde rural. A l’effet de réaliser cette mission, il assure, en plus de sa mission de service public, des activités de banque universelle (banque de détail, banque de financement et d’investissement) en proposant une large gamme de produits et services bancaires. «C’est dans ce cadre, et fidèle à sa mission de financement de l’agriculture et du monde rural ainsi qu’à sa mission de service public, que le Groupe Crédit Agricole du Maroc s’engage à accompagner le Plan Maroc Vert avec une enveloppe de 20 milliards de DH sur les 5 années à venir (2009-2013), objet de la convention signée entre le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime et le Crédit Agricole du Maroc», a indiqué Jamal Eddine Jamali, secrétaire général du Groupe Crédit agricole.
Par ailleurs, CAM a créé une société de financement et de développement agricole (SFDA) une société dédiée aux petits agriculteurs qui ne sont pas éligibles au système bancaire. Cette société va financer les exploitants à hauteur de 100.000 DH. Elle a déjà reçu l’agrément de Bank Al-Maghrib et l’autorisation du ministère des Finances. Elle va démarrer ses activités à partir de cette année. A l’horizon 2023, cette filiale de CAM aspire à accompagner plus de 450.000 agriculteurs.
Outre le financement agricole, l’assurance est aussi à l’ordre du jour. AWB, via sa filiale Wafassurance, devrait entrer dans ce marché, lequel était exclusivement animé par la Mamda. L’arrivée de nouveaux opérateurs va donner un nouveau souffle à ce secteur. Le programme de sécurisation contre la sécheresse, qui cible pas moins de 300.000 exploitants, n’a pas donné les effets escomptés.


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